Deux approches contrastées pour développer les compétences transversales dans les grands groupes universitaires

D. Leclercq a eu, de 1995 à 2010, la charge de donner deux cours aux mêmes étudiants : en première année "Introduction aux Sciences de l'Education" (ISE, 350 étudiants) et en deuxième année "Méthodes de Formation et Théories de l'Apprentissage" (MFTA 250 étudiants). Il a décidé de se fixer comme objectifs de développer, ou les compétences spécifiques liées à ce deux matières, des compétences générales différentes dans les deux cours. Par le cours ISE, les compétences à développer étaient la compréhension de textes, l'auto-jugement de cette compréhension, la consultation appropriée du dictionnaire ou d'une autre référence fiable. Des tests appropriés à la mesure de la compréhension ont été appliqués. Ils étaient constitués de QCM à solutions Générales Implicites (Leclercq, 1986, chap 4) et les réponses étaient accompagnées de degrés de certitude ou DC (Leclercq, 2009). Les résultats ont montré (1) le phénomène d'illusion de compréhension (invisible si on n'utilise pas les DC) et (2) l'impact de la consultation en cas de coute, (3) des différences individuelles de "seuils de doute" pour décider de consulter. Dans le cours MFTA, la méthode était celle des PARMs ou Projets d’Animations Réciproques Multimédias (Jans & al, 1998 ; Leclercq & Denis, 2001) par lesquels le cours était donné par ces équipes. Les compétences visées étaient le travail en petit groupe (5 étudiants), la conception d'une animation Multi-Médias d'un grand groupe. Dans le dispositif d'évaluation figurait la déclaration négociée (dans le groupe) de contribution de chaque membre de l'équipe et la notation qui en tient compte. Plusieurs mesures ont été faites de cette expérience.