Conclusion de la journée. Serious Games : cartographie des créations et des usages à l'Université de Liège

Nous avons constaté que le jeu sérieux, qui allient réflexions ludiques et éducatives, mobilise bien des savoirs multiples : game design, didactique, disciplines variées.
Il gagne aujourd’hui une légitimité académique, à la fois comme objet de recherche et comme outil pédagogique reconnu, et permet au jeu d'être de plus en plus considéré comme un objet de recherche à part entière. Les discussions ont montré les tensions entre jeu et sérieux, mais aussi la richesse des formes possibles : simulation, compétition, exploration, collaboration. Ces dispositifs offrent un moyen privilégié d’aborder la complexité, de traiter des enjeux sociaux, politiques et techniques, ou de simuler des crises. Ils développent des compétences variées, allant du code et des outils numériques jusqu’à la culture ludique et la créativité collective. Leur mise en œuvre dépend grandement du matériel disponible, avec un défi de pérennité et d’adaptabilité face à l’évolution technologique. Les serious games sont d'autant plus efficaces lorsqu’accompagnés : médiation, encadrement et rôle d'un.e référente sont essentiels.
Enfin, cette journée a montré que la collaboration interdisciplinaire, malgré les fragilités académiques et la pluralité de cadres professionnels, demeure un formidable vecteur d’innovation et de progrès pédagogique.