Importance du métabolisme lipidique chez le galopeur

Les galopeurs sont capables de courir à plus de 60 km/h sur des distances allant de 900 à 4 000 m pour les courses de plat et de 2 800 à 7 300 m pour les courses d’obstacles. Afin de réaliser de tels efforts, l’approvisionnement en énergie recourt à différentes voies métaboliques dont la contribution dépend de l’intensité et de la durée de l’effort. Une étude de terrain, incluant 11 galopeurs Pur-sang, a été réalisée afin d’évaluer l’implication du métabolisme lipidique lors d’une séance d’entraînement et de déterminer quels marqueurs seraient potentiellement utiles au suivi de l’entraînement. Les analyses biochimiques classiques confirment l’implication du
métabolisme lipidique dans l’apport énergétique lors de l’exercice chez le galopeur. Cependant, les informations relatives à leur métabolisation restent limitées. Le recours à de nouveaux marqueurs, tel que le profil en acylcarnitines, apparaît comme un outil intéressant pour investiguer le métabolisme énergétique. Outre l’acquisition de nouvelles connaissances relatives à l’implication des différentes voies métaboliques au cours de l’effort, la détermination du profil des acylcarnitines pourrait s’avérer utile au suivi médicosportif du galopeur.