Le travail de fin d'études, un discours en quête d'auteur. Pratiques langagières réflexives en formation initiale d'enseignants

Ma recherche doctorale s’articule autour de quatre questions principales :
1) Autour de quelle problématique s’articule la thèse et comment s’est-elle progressivement constituée ? Quels éléments contextuels influencent l’élaboration du travail de fin d’études (TFE) en formation initiale d’instituteurs en Communauté française de Belgique ? Quels éléments théoriques justifient l’importance accordée à l’écriture en formation ? Qu’est-ce qu’écrire à la Haute Ecole, pour un futur instituteur, pour un instituteur ? Quelles sont les spécificités de l’écriture du TFE ? Comment définir quatre concepts nodaux dans la thèse : pratiques langagières, constellations idéaltypiques, posture et posture auctoriale ?;
2) quelles pratiques langagières sont identifiables dans un corpus préalable de TFE ? Des constellations idéaltypiques distinctes peuvent-elles être dégagées et dans l’affirmative, lesquelles ? Partant, toutes les pratiques langagières se valent-elles dans la perspective d’une posture auctoriale ?;
3) quels dispositifs didactiques (fondés sur quels principes d’intervention pédagogique) seraient susceptibles d’aider les étudiants à adopter une posture d’auteur dans leur TFE ? ;
4) Dès lors, quelles pratiques langagières sont identifiables dans les diverses traces sémiotiques qui ont été recueillies dans le cadre d’une recherche-intervention : journaux de formation, TFE (versions brouillonnantes et définitives), entretiens de supervision et défenses des TFE ? Quelles sont celles qui manifestent l’adoption d’une posture d’auteur ? Quelles pistes didactiques se dégagent de l’analyse ?