Georges Fourest; Théodore de Banville; triolet; scène d'énonciation; postérité
Abstract :
[fr] L’objectif du présent article est de montrer comment un écrivain, en l’occurrence Georges Fourest dans Le Géranium ovipare, interroge pour lui-même les notions de postérité, de notoriété, de succès littéraire. Recourant à une forme ostensiblement datée et connotée – le triolet – , Fourest feint de célébrer les « romanciers à la mode » pour mieux thématiser l’oubli qui ne peut manquer de frapper les littérateurs provisoirement les plus connus. Par contraste se définit une posture selon laquelle le poète n’a d’autre ambition que d’habiter la littérature, même s’il n’ignore pas les enjeux institutionnels et commerciaux qui rythment la vie littéraire, et même s’il n’a de cesse de jouer, dans les textes, avec sa signature et son identité d’écrivain, comme s’il tentait ironiquement de les imposer à la postérité même.
Research Center/Unit :
CTEL
Disciplines :
Literature
Author, co-author :
Robert, Laurent ; Université de Liège - ULiège > Département de langues et littératures romanes > Litt. française (19è et 20è) - Sociologie de la littérature
Language :
French
Title :
La littérature au risque de la postérité dans Le Géranium ovipare de Georges Fourest
Publication date :
September 2008
Journal title :
Loxias: Littératures Française et Comparées
ISSN :
1639-0237
eISSN :
1765-3096
Publisher :
Publications de la Faculté des Lettres de Nice, Nice, France