Utilisation des gènes à effet majeur en sélection laitière. Un exemple: le gène Pit-1

En sélection boine laitère, l'introduction de la technique de l'nsémination artificielle et l’élaboration de méthodes d'indexation (BLUP, ..) ont permis d'accroître la production laitière moyenne par animal de plus de 3.000 kg de lait depuis 1960. Toutefois, les systèmes actuels de sélection présentent certaines limites, dont notamment le fait que l’identification des animaux supérieurs se fait tardivement (après la première lactation des descendants dans le cas des producteurs de lait) et que ceux-ci sont extrêmement coûteux. Avec les progrès enregistrés en génétique moléculaire depuis une vingtaine d'années, il est maintenant possible de visualiser aisément certains traits du patrimoine génétique des animaux au niveau de l’ADN. Des efforts substantiels sont dès lors développés à différents niveaux pour mettre en évidence des variations génétiques (ou polymorphismes) pouvant rendre compte d'une production améliorée ou de la présence d'une maladie. Comme on travaille au niveau de l'ADN, support du patrimoine génétique de tout individu, ces nouveaux systèmes de sélection basés sur ce type d'informations, à effet majeur permettent une identification précoce, dès la naissance, au sein des deux sexes, d'animaux qui présentent un potentiel génétique intéressant.