De l'impouvoir affectif à la puissance par les émotions dans les milieux militants

Comment pouvons-nous militer en prenant soin de nos émotions ? Ces dernières ne sont-elles pas à l’origine de la lutte ? C'est à ces questions que ce mémoire tente de répondre. Il traite alors du "problème" des émotions - de la puissance et de la qualité des émotions - dans les pratiques militantes.
Le point de départ est la question de la joie, dans le sens déployé dans le livre "Joie Militante. Construire des luttes en prise avec leurs mondes", co-écrit par carla bergman et Nick Montgomery. Ensuite, il s'agit de ne pas se limiter à la joie, la tristesse prend un espace central grâce à la théorie sur la puissance des larmes de Georges Didi-Huberman. Il nous permet de sortir d'un état d'impouvoir affectif à une puissance par les émotions dans les milieux militants.
Nous nous plongeons alors dans une constellation de théories et d’expériences militantes : l'Empire de Michael Hardt et Antonio Negri, la joie au sens de Spinoza, les tristesses joyeuses avec Gilles Deleuze, les commotions de Georges Didi-Huberman, mon expérience en tant que militant·e, etc.
L'enjeu est de redonner de la puissance à nos émotions dans les milieux militants.