Mario Draghi; John Mearsheimer; Michael Saylor; Bitcoin
Abstract :
[fr] Dans un contexte d’incertitude non-paramétrique, il est impossible de prévoir quoi que ce soit ! Si l’on exclut l’Astrologie, on en est réduit à sonder l’Histoire pour trouver des similitudes avec des situations passées ; analyser les décisions prises ; et agir en tentant d’éviter les conséquences les plus néfastes (cf. critère du MiniMax). L’Histoire… c’est la Géographie ! rappelle Will Durant dans The Lessons of History. On ne comprend rien aux problèmes auxquels le monde est confronté aujourd’hui sans intégrer la Géographie. Qu’on le veuille ou non, on est condamné à vivre avec ses proches, avec ses voisins ; avec leurs qualités et leurs défauts ; avec leurs croyances et leurs fantasmes. Ces périodes de grand trouble révèlent souvent des hommes exceptionnels, dont le courage étonne, et qui sont généralement rejetés par la multitude des ignorants et les forts en certitudes. Mario Draghi et John Mearsheimer comptent au nombre des personnalités qui relèvent le niveau du débat et font croire à la victoire de l’Intelligence sur les passions les plus déraisonnables. Dans une conférence récente, Mario Draghi affirme que l’Europe n’a pas d’autre choix que d’accepter la réalité nouvelle, parfaitement inattendue, à laquelle elle est confrontée. John Mearsheimer, dans une de ses meilleures interviews, démontre que le monde occidental pourrait s’être trompé en Ukraine et au Moyen-Orient. Quant à la valeur réelle de Bitcoin dans un tel contexte de risque débridé, Michael Saylor pourrait, lui aussi, avoir raison : « Bitcoin is the apex of digital property. There is no second best ! »
Disciplines :
Business & economic sciences: Multidisciplinary, general & others
Author, co-author :
Choffray, Jean-Marie ; Université de Liège - ULiège > Ecole de Gestion de l'Université de Liège