Struggling over public spaces and scales of visibility: workers’ grassroots organisations in twenty-first century China

Florence, Eric

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Article (Scientific journals)

Struggling over public spaces and scales of visibility: workers’ grassroots organisations in twenty-first century China

Florence, Eric

2023 • In Mouvement Social, 285, p. 167-185

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https://hdl.handle.net/2268/316477

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Keywords :

grassroots organizations; mediation; agency; representation; authoritarianism; China; labour; cultural politics; visibility

Abstract :

[en] In this paper we explore the issue of how a Beijing-based labour grassroots organisation has managed to develop and subsist for almost twenty years in a political environment characterised by uncertainty. How did this organisation adapt to the transformations of the political environment and how did these changes impact the scales and visibility of the actions led and claims made by the organisation? On the one hand, we document how the grassroots organisation’s varying scales of action are informed by a dialectic of making visible the materiality of the experience of indignity embodied in the workers’ condition and its consequent quest for recognition and social justice. On the other hand, we show that the organisation has also displayed explicit signs that the various projects it has engineered and its meaning-making practices remained within the party-state’s authorised sphere, and that the party’s main ideological claims and policies were also thereby recognised by the organisation.

Disciplines :

Sociology & social sciences

Author, co-author :

Florence, Eric ; Université de Liège - ULiège > Institut de recherche en Sciences Sociales (IRSS) > IRSS: PragmApolis

Language :

English

Title :

Struggling over public spaces and scales of visibility: workers’ grassroots organisations in twenty-first century China

Publication date :

December 2023

Journal title :

Mouvement Social

ISSN :

0027-2671

eISSN :

1961-8646

Publisher :

Editions de l'Atelier, Paris, France

Special issue title :

Labor Regimes in China. Identity, Institutions, and Agency

Volume :

285

Pages :

167-185

Peer reviewed :

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Additional URL :

https://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social.htm

Available on ORBi :

since 21 April 2024

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Nous tenons à remercier le relecteur anonyme, Isha Chun Chun Ting et Gilles Guiheux pour leurs précieuses remarques sur les précédentes versions de ce texte.
Bien qu’il soit difficile de mettre en évidence les raisons spécifiques de la fermeture des différents locaux de la Maison des travailleurs, on peut les expliquer par les effets combinés de forces politiques et économiques, telles que la diminution des espaces publics au cours de la dernière décennie sous l’administration de Xi Jinping, l’évolution et l’instabilité des relations avec les autorités locales, la marchandisation de la terre et la transformation des espaces suburbains. La question de savoir si le contexte de la Covid-19 a eu un impact sur le processus de fermeture de ces locaux, et à quels égards, reste ouverte.
S. Bleil, « Avoir un visage pour exister publiquement: l’action collective des sans terre au Brésil», Réseaux, n° 129-130, 2005, p. 123-153.
Il convient de noter ici que le fait de devenir visible dans la société pour un groupe ou une question ne signifie pas nécessairement que l’on acquiert une véritable reconnaissance. Sun, par exemple, a caractérisé les représentations cinématographiques « mainstream » des travailleurs migrants comme « donnant une visibilité sans légitimité et une reconnaissance rhétorique sans substance économique et politique». Voir W. Sun, Subaltern China. Rural Migrants, Media, and Cultural Practices, Lanham, M.D, Rowman & Littlefield, 2014, p. 123. Nous remercions Isha Chun Chun Ting de nous avoir signalé ce point.
R. E. Stern et K. J. O’Brien, « Politics at the boundary: mixed signals and the Chinese state», Modern China, vol. 38, n° 2, p. 176.
D. Wang et S. Liu, « Doing ethnography on social media: a methodological reflection on the study of online groups in China», Qualitative Inquiry, vol. 27, n° 8-9, 2021, p. 977-987. Il convient de noter qu’avec l’avènement de la Covid-19 et la surveillance accrue, si le travail de terrain n’a plus été possible, des échanges occasionnels avec certains informateurs ont été maintenus jusqu’au moment de la rédaction du présent article. En outre, la Maison des travailleurs est devenue moins visible sur les réseaux sociaux depuis 2018.
Sur ces questions, y compris la position des chercheurs lorsqu’ils effectuent un travail sur le terrain en Chine, voir I. Thireau, Des lieux en commun. Une ethnographie des rassemblements publics en Chine, Paris, Éditions de l’EHESS, 2020.
N. Pun et H. Lu, « Unfinished proletarianization: self, anger, and class action among the second generation of peasant-workers in present-day China», Modern China, vol. 36, n° 5, 2010, p. 493-519.
I. Franceschini et E. Nesossi, « State repression of Chinese labour NGOs: a chilling effect?», The China Journal, n° 80, 2018, p. 111-129.
D. Fu, « Fragmented authoritarianism 2.0: political pluralization in the Chinese policy process», The China Quarterly, n° 200, 2009, p. 999-1012; voir aussi J. Teets, Civil Society under Authoritarianism. The China Model, Cambridge, Cambridge University Press, 2014.
A. Spires, « Contingent symbiosis and civil society in an authoritarian state: understanding the survival of China’s grassroots NGOs», American Journal of Sociology, vol. 117, n° 1, 2011, p. 1-45. Voir aussi, A. Spires, L. Tao et K. Chan, « Societal support for China’s grass-roots NGOs: evidence from Yunnan, Guangdong and Beijing», The China Journal, n° 71, 2014, p. 65-90.
F. Wu et K. Chan, « Graduated control and beyond: the evolving government-NGO relations», China Perspectives, 2012/3, p. 9-17.
Sur cette question, voir par exemple, dans ce numéro, J. Andreas, Y. Li et P. Li; L. Rofel, Other Modernities. Gendered Yearnings in China after Socialism, Berkeley-Los Angeles, University of California Press, 1999; I. Franceschini et C. Sorace, Proletarian China. A Century of Chinese Labour, New York, Verso Books, 2022. Voir aussi la version PDF téléchargeable gratuitement du volume disponible ici: https://madeinchinajournal.com/2021/12/01/proletarian-china/.
Le terme weiquan (维权), « protéger ses droits», est caractéristique de la période Hu Jintao-Wen Jiabao (2003-2012) et d’une gestion plus décentralisée et plus souple de la contestation et des mouvements collectifs dans la Chine post-Mao.
« Compilation of documents of the forums on labor culture», Recueil de textes inédits, Picun, 2015.
D. Ho, « Museums and exhibitionary culture in twentieth-century China», Université de Yale, département d’histoire, https://doi.org/10.1093/acrefore/9780190277727.013.455.
Pour une comparaison entre le musée de la Maison des travailleurs et le musée officiel de Shenzhen, voir J. Qian Junxi et É. Florence, « Migrant worker museums in China: public cultures of migrant labour in state and grassroots initiatives», Journal of Ethnic and Migration Studies, vol. 47, n° 12, 2021, p. 2706-2724.
T. Lü, Zhongguo xin gongren: wenhua yu mingyun 中国新工人：文化与命 (Les nouveaux travailleurs chinois: culture et destin), Pékin, Falü chubanshe, 2015; J. L. Qiu et H. Wang, « Working-class cultural spaces: comparing the old and the new», in B. Carillo et D. Goodman, China’s Peasants and Workers: Changing Class Identities, Cheltenham, Edward Elgar, 2012, p. 124-146; W. Sun, Subaltern China…, op. cit. ; H. Wang, « Gongyou zhi jia: xin gongren wenhua jianshe de changdaozhe et tuidongzhe», 工友之家: 新工人文化建设的倡导者和推动者 (Maison des travailleurs: les pionniers et les promoteurs de la nouvelle culture des travailleurs), in X. Kang, Zhongguo di san bumen guancha baogao, 中国第三部门观察报告 (Rapport d’observation du secteur tertiaire en Chine), Pékin, Shehui kexue wenxian chubanshe, 2012, p. 177-196; M. van Crevel, « The subaltern», in « Walk on the wild side: snapshots of the Chinese poetry scene», 2017, paragraphes 98-108; Z. Wang, « Investigating the cultural practice of migrant workers in China: ideology, collective identity and resistance», thèse de doctorat, London School of Economics and Political Science, 2020, http://etheses.lse.ac.uk/4123/.
Y. Zhong, « Musica practica: the sound of the Beijing New Worker Band», Positions, vol. 31, n° 12, 2023; M. van Crevel, « I and we in Picun: the making of Chinese poet Xiao Hai», Positions, vol. 31, n° 2, 2023; J. Jaguscik, « Daizo Sakurai’s trans-Asian tent theater, Picun, and the reenchantment of urban space», Positions, vol. 31, n° 2, 2023.
J. Dai, Yinxing shuxie: Jiushi niandai Zhongguo wenhua yanjiu 隐形书写: 九十年代中国文化研究 (L’écriture invisible: études sur la culture chinoise dans les années 1990), Nanjing, Jiangsu renmin chubanshe, 1999. Lors d’une interview en 2018, Dai est revenu sur cette notion, voir J. Dai et al., « Women shi Aximofu weilai shijie zhi 6hushing de fengchao» 我们是阿西莫夫未来世界之树上的蜂巢 (Nous sommes le nid d’abeilles de l’arbre dans le monde futur d’Asimov), Nanfang renwu zhoukan 南方人物周刊, https://www.nfpeople.com/article/8927.
T. Jacka, Rural Women in Urban China. Gender, Migration and Social Change, Armonk, N.Y., M. E. Sharpe, 2006; G. Guiheux, « Le nouveau “retournement” des corps et des esprits en Chine. La mise à leur compte des travailleurs licenciés du secteur d’État», L’Homme, n° 152-153, 2004, p. 97-127. 22. Y. Qiao, « Xin gongren wenhua: jiandan you fuza de xingfu», Zhongguo Yishubao, 2 mai 2012; T. Lü, Zhongguo xin gongren…, op. cit., p. 313.
P. Iovene, « Guest editor’s introduction: cultures of labor and the labor of culture», Positions, vol. 31, n° 2, p. 267.
Voir I. Thireau, « Agir ensemble à Dongcun, ou le surgissement caché du politique», in Id., De proche en proche. Ethnographie des formes d’association en Chine contemporaine, Berne, Peter Lang, 2013, p. 171-175; A. Gupta et J. Ferguson (dir.), « Beyond culture, space, identity and the politics of difference», in Id., Culture, Power, Place. Explorations in Cultural Anthropology, Durham, Duke University Press, 1997, p. 132; J. P. Sharp et al. (dir.), Entanglements of Power, Londres-New York, Routledge, 2000.
R. Stern et K. O’Brien, « Politics at the boundary…», art. cité, p. 174-198; I. Thireau, Des lieux en commun…, op. cit.
Ibid., p. 182.
Ibid. Bellot, dans son étude sur la formation des espaces dédiés aux jeunes à Pékin, va dans le même sens en soulignant la relation de dépendance mutuelle entre les initiatives locales et les autorités. Elle insiste sur le fait que ce qui peut ou ne peut pas être fait ou discuté au sein des groupes de jeunes ou le degré de sensibilité politique de certains sujets de discussion restent très incertains. L’un des moyens utilisés par les étudiants et les jeunes diplômés pour réduire le degré de sensibilité politique de leurs réunions et de leurs discussions consistait à « cadrer» les émotions de manière spécifique. Elle affirme que, « dans les espaces sociaux qui font l’objet d’une attention particulière de la part des institutions publiques, les récits biographiques et le cadrage des situations qui se produisent en particulier à travers les émotions nous permettent de voir le contrôle et la résistance comme étant une seule et même chose», voir M. Bellot, « L’espace public affecté. Sensibilité politique, narrations biographiques et cadrage émotionnel en Chine», Civilisations, n° 69, 2020, p. 83 et 89.
Z. Wang, « Investigating the cultural practice of migrant workers in China», op. cit., p. 248.
N. Eliasoph, L’évitement du politique. Comment les Américains produisent l’apathie dans la vie quotidienne, Paris, Économica, 2010, p. 26.
V. Frangville, P. Petit et L. Richaud, « Public spaces in late socialist East Asia. Introduction», Civilisations, n° 69, 2020, p. 27.
B. Hibou, Anatomie politique de la domination, Paris, La Découverte, 2011, p. 150.
Par la suite, au lieu de parler d’« organisations non gouvernementales», nous avons décidé d’appeler ces organisations « organisations locales» (caogen zuzhi 草根组织), qui est le terme le plus souvent utilisé par les acteurs et les initiateurs au sein de ces associations.
H. Wang, « Gongyou zhi jia…», art. cité, p. 177-196.
Sur le projet Hope, voir C. Hsu, « Rehabilitating charity’ in China: the case of project Hope and the rise of non-profit organizations», Journal of Civil Society, vol. 4, n° 2, 2008, p. 81-96.
T. Lü, Zhongguo xin gongren…, op. cit., p. 243-244.
Ibid., p. 318.
Il est intéressant de souligner que le responsable d’Oxfam en Chine avait, à peu près au même moment, initié des activités culturelles avec des associations locales de travailleurs migrants à Shenzhen. Notes de terrain, mai 2018, Hong Kong.
H. Wang, « Gongyou zhi jia…», art. cité, p. 190.
Pour des raisons d’espace et de thématique, nous ne nous attarderons pas sur ce redéploiement de la Maison des travailleurs à Pinggu et sur la réorientation des « Gens de la terre» de la « Nouvelle bande de travailleurs». Voir Y. Zhong, « Musica practica…», art. cité.
Jusqu’en 2017 environ, l’organisation gérait trois sites web principaux appelés Dashengchang (大声唱), Xingongren21’ (新工人21) et Bianyuancun (边缘村). Tous ces sites ont été fermés. L’organisation gère toujours des comptes Weibo et Weixin, ainsi que des comptes sur Douban et d’autres plateformes.
J. Qiu et H. Wang, « Working-class cultural spaces…», art. cité, p. 139-140.
É. Florence, « Struggling around the politics of recognition. The formation of communities of interpretations and emotions among a collective of migrant workers in 21st Century China», in V. Frangville et G. Gaffric (dir.), China’s Youth Cultures and Collective Spaces. Creativity, Sociality, Identity and Resistance, Londres-New York, Routledge, 2019, p. 170-186.
Au cours des dix dernières années, nous avons accumulé un nombre considérable de brochures, de volumes inédits, de recueils de poèmes de travailleurs, de documentaires (certains tournés par des travailleurs ou de jeunes enfants), de photos, de numéros de revues et de nombreuses publications en ligne. Sur les pratiques cinématographiques de la Maison de travailleurs et sur la photographie en tant qu’« auto-ethnographie», voir W. Sun, Subaltern China…, op. cit., en particulier les chapitres 5 et 6. Voir aussi Id., « The cultural politics of recognition: rural migrants and documentary films in China», Journal of Chinese Cinemas, n° 7, 2013, p. 3-20.
Laodong wenhua luntan ziliaoji (劳动文化论坛资料集) (Recueil de documents sur un forum de la culture du travail), documents non publiés, 2012.
Il y a eu cinq éditions de ce festival entre 2009 et 2011.
T. Lü, Zhongguo xin gongren…, op. cit., p. 243-244. Un recueil de textes de 168 pages sur la définition de la culture ouvrière et sur la nature de l’organisation et des événements culturels organisés au fil des ans a été produit en 2012.
Brochure du Festival de la culture des travailleurs migrants, 2011.
S. Heng, cité in T. Lü, Zhongguo xin gongren…, op. cit., p. 244. Nous avons rencontré plusieurs employés et effectué un travail de terrain avec deux petites organisations de ce type basées à Shenzhen de 2017 à 2019. Certains membres de ces organisations étaient assez admiratifs des réalisations de la Maison des travailleurs, même s’ils étaient conscients que le contexte politique local où leur organisation avait vu le jour était très différent du contexte local de Picun. Notes de terrain, août 2018, Shenzhen. 51. Notes de terrain, décembre 2013; Z. Wang, « Investigating the cultural practice of migrant workers in China», op. cit., p. 247.
H. Wang, « Gongyou zhi jia…», art. cité, p. 190. Sur la question du financement des organisations locales dans la Chine de l’après-Mao, voir A. Spires, L. Tao et K. Chan, « Societal support for China’s grass-roots NGOs…», art. cité, p. 81-89.
T. Lü, Zhongguo xin gongren…, op. cit., p. 314.
Notes de terrain, juillet 2016, Pékin.
Wang note que la Maison des travailleurs et certaines de ses figures fondatrices ont reçu plusieurs récompenses officielles au fil des ans, l’organisation s’intégrant ainsi dans la taxonomie officielle du parti-État, H. Wang, « Gongyou zhi jia…», art. cité, p. 190. Sur le système du Parti consistant à classer les personnes, les organisations et les espaces dans des catégories hiérarchisées, voir A. Anagnost, National Past Times. Narrative, Representation, and Power in Modern China, Durham, Duke University Press, 1997. La Maison des travailleurs a également organisé plusieurs concours de littérature et de chant, comme la Coupe de la chanson des travailleurs en décembre 2013. Notes de terrain, Picun, décembre 2013.
Notes de terrain, juillet 2016; T. Lü, Zhongguo xin gongren…, op. cit., p. 314.
Le Centre et le Bureau font partie du département de propagande du Parti et, en tant que tels, des moyens utilisés par le Parti pour gouverner les travailleurs migrants par le biais de la culture. Z. Wang, « Investigating the cultural practice of migrant workers in China», op. cit., p. 243.
Ibid., p. 229. Wang décrit comment, pour l’édition 2014 du gala, le Bureau des affaires culturelles du district de Chaoyang a diffusé une version quelque peu euphémisée de l’enregistrement, tandis que la Maison des travailleurs a fait en sorte que sa propre version soit tournée, puis diffusée via les réseaux sociaux en même temps que la version officielle qui avait été tournée par leur partenaire pour l’événement, une chaîne de télévision par satellite appelée Agroforestry TV. Voir https://www.tvchinese.net/tv/nonglintv/. Ibid., p. 226.
W. Sun, Subaltern China…, op. cit., p. 140-141.
2015 nian dagong chunwan, 2015 年打工春晚 (gala de la Fête du printemps des travailleurs migrants, 2015), brochure non publiée, Pékin, septembre 2014.
Ibid., p. 244; notes de terrain, février 2015, Pékin.
Notes de terrain, février 2015, Pékin.
Extrait d’un groupe de discussion WeChat, février 2016.
Certaines de ces vidéos peuvent être visionnées via ce lien: https://www.bilibili.com/video/BV1GW411E79J/?spm_id_from=333.788.recommend_more_video.1.
Z. Wang, « Investigating the cultural practice of migrant workers in China», op. cit., p. 248.
Notes de terrain, janvier 2015, Pékin; H. Wang, « Gongyou zhi jia…», art. cité, p. 191-193.
J. Chien, « Culture in the age of biopolitics: migrant communities and corporate social responsibility in China», thèse de doctorat, Durham, Duke University, 2013, p. 94.
Nous avons pris conscience de cette caractéristique dès nos premiers contacts avec des universitaires et des militants travaillant dans des ONG, alors que nous nous rendions sur le terrain pour effectuer des observations et des entretiens qualitatifs avec des personnes y travaillant dans le delta de la rivière des Perles, en Chine du Sud, à partir de 1999.
Notes de terrain, juillet 2016, Pékin.
H. Wang, « Gongyou zhi jia…», art. cité, p. 191. La traduction « retrouver leur dignité par le chant et défendre leurs droits par les arts et la littérature» est empruntée à Z. Wang, « Investigating the cultural practice of migrant workers in China», op. cit., p. 138.
« Zhi jiaoyubuzhang de yi feng xin», « 致教育部长的一封信：请保留“同心实验学校» (Lettre ouverte au ministre de l’Éducation), http://www.xingongren21.com/show.asp?id=8974.
Cette vidéo n’est plus en ligne. En juin 2018, elle avait été visionnée plus de 41 millions de fois. Le titre de la vidéo peut encore être trouvé ici: https://v.qq.com/x/cover/sssaarqrv2u5n0w/i0022qqb88t.html.
N. Eliasoph, L’évitement du politique…, op. cit., p. 27-28.