Communication, langage et déficience intellectuelle : comprendre les déficits pour faciliter l'inclusion

Parmi les personnes handicapées, les personnes ayant une déficience intellectuelle (IDD) sont les plus exposées au risque d'exclusion. Les difficultés de communication auxquelles sont confrontées ces personnes impactent considérablement leurs capacités d'autodétermination, l'inclusion sociale et les relations interpersonnelles. Par ailleurs, elles augmentent le risque d'exclusion ; les compétences en communication étant essentielles pour apprendre, travailler, développer des relations et s'engager dans différents contextes sociaux. Ainsi, il est essentiel de soutenir la communication pour favoriser l'inclusion sociale et professionnelle des individus, et les professionnels formés sont cruciaux dans cet accompagnement. Pourtant, il y a un manque de connaissances ou une mise en œuvre insuffisante dans l'UE des stratégies appropriées pour soutenir la communication. Concrètement, les accompagnements dédiés aux adolescents et jeunes adultes sont encore rares. Il n'y a pas d'harmonisation au niveau européen, ni même au sein des Etats membres, dans les programmes d'accompagnement ou dans la formation des professionnels. Il existe de grandes disparités entre les États membres dans la situation des personnes atteintes de DID. Certains pays ont encouragé l'éducation dans des écoles spécialisées tandis que d'autres pays ont privilégié l'éducation inclusive associée à des prestataires de services pour les enfants handicapés. Cela conduit à des pratiques professionnelles différentes pour accompagner le développement et l’insertion des personnes.