Le fin fond des choses

Je ne partage pas l’avis de nombreux intellectuels qui, au terme de leur vie, déclarent qu’ils ont finalement appris qu’ils ne savaient rien, ou, pour faire bonne figure et ne pas donner le sentiment d’avoir perdu leur temps, pas grand chose ! La réalité est que la vie offre à qui le désire une invraisemblable et infinie succession d’opportunités de découvrir, d’apprendre, et de progresser dans sa compréhension de ce qu’il est, et dans celle du monde singulier dans lequel il vit. La clé de toute vérité est dans la recherche systématique du lieu de convergence de ses contraires. C’est par ce que j’ai la certitude de ne pas être que je finis par savoir précisément qui je suis ! Il en va de même pour toutes les choses qui nous entourent. C’est pourquoi je trouve étrange que l’homme choisisse d’être le « fils de celui qui n’est pas » (le néant, le chaos) plutôt que le « fils de Celui qui est » (l’Eternel, l’Immanent). En cette période d’hystérie collective et d’éclipse du sens, il est essentiel d’énoncer certaines vérités scientifiques et historiques, précises et indiscutables, qui permettent d’atteindre Le fin fond des choses. « To be, or not to be, that is the question. » (William Shakespeare)