France; Belgium; Flanders; Cultural propaganda; International cultural relations; Belgique; Flandre; Action culturelle; Relations culturelles internationales
Abstract :
[fr] Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France part à la reconquête de son statut de grande puissance. Cette opération passe, notamment, par l’action culturelle et, en Belgique, par une meilleure prise en considération du facteur flamand. Examinée sur toute la durée de la IVème République et au travers de plusieurs cas significatifs (l’influence sur la presse, l’École des Hautes Études de Gand ou encore l’Alliance française), l’évolution de l’action culturelle française à l’égard de la Flandre peut être analysée comme le passage d’un système offensif à un système défensif qui, désormais, s’efforce davantage de freiner la défrancisation que de regagner le terrain perdu. Les francophones de Flandre figurent parmi les principaux perdants de cette mutation.
Disciplines :
History
Author, co-author :
Lanneau, Catherine ; Université de Liège > Département des sciences historiques > Hist. de la Belgique et de ses relat. internat. (19è et 20è)
Language :
French
Title :
L’action culturelle française à destination de la Flandre (1944-1958)
Alternative titles :
[en] The French cultural propaganda towards Flanders (1944-1958)
Publication date :
2015
Journal title :
FrancoFonie. Revue du Centre d'Etude des Francophones en Flandre. Tijdschrift van het Studiecentrum Franstaligen in Vlaanderen
Special issue title :
Francophones et traumatismes en Flandre / Franstaligen en trauma’s in Vlaanderen
Volume :
5
Pages :
34-54
Peer reviewed :
Peer reviewed
Commentary :
Right at the close of the Second World War, France tries to regain her former stand as a first rank power. The long process includes, among several means, the cultural action and, in the Belgian case, better understanding of the part played at local level by the Flemish factor. Through the whole era of the Fourth Republic and through some significant cases (influences exerted on the press, the École des Hautes Études in Ghent or the Alliance française), the article analyses the evolution of French cultural policy towards Flanders as switching from an offensive to a defensive stance, acting more as a brake against the ban on everything French than aiming at regaining ground. The French speakers in Flanders emerged from the policy changes as the ultimate losers.
