[fr] Les capitulaires royaux et impériaux carolingiens des VIIIe et IXe siècles regorgent d’injonctions faites aux évêques et aux prêtres de veiller à la formation religieuse du peuple franc. De nombreuses précisions y sont apportées relatives tant à la matière à enseigner qu’aux moyens autorisés par le ou les souverain(s) pour contraindre hommes, femmes et enfants de toutes conditions à s’instruire. A leur lecture, il devient évident que Charlemagne et ses successeurs se sentaient personnellement responsables du salut de leur peuple et qu’ils restèrent en permanence soucieux de mener à bien cette mission. Cette communciation revient sur ces injonctions et propose quelques réflexions sur la conviction qu’avaient les souverains carolingiens d’être responsables de la formation religieuse du peuple. L'auteur considère les moyens – pédagogiques et coercitifs, menaces spirituelles et pénales – mis en œuvre, d’abord dans l’empire de Charlemagne et de Louis les pieux, puis dans les royaumes issus du traité de Verdun, pour faire adhérer le peuple à la foi chrétienne, en attachant une attention toute particulière aux motivations politiques et idéologiques des souverains.
Disciplines :
History
Author, co-author :
Close, Florence ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences historiques > Histoire du moyen âge
Language :
French
Title :
Haec est ergo fides nostra, per quam salvi eritis. Quand le salut du roi exigeait celui de son peuple.
Publication date :
10 December 2010
Event name :
Journées d’études internationales Le roi et son peuple