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Abstract :
[fr] Le bioéthanol cellulosique pourrait être une solution pour satisfaire le besoin croissant en énergie renouvelable. Actuellement, l’efficience de la transformation de la cellulose en sucres fermentescibles reste le principal facteur limitant. La recherche de nouvelles glycosyl hydrolases constitue une voie potentielle d’amélioration de la valorisation des composés ligno-cellulosiques. Trois types de glycosyl hydrolases sont généralement produites par les organismes capables d’utiliser efficacement ces composés : les endoglucanases, les exoglucanases/cellobiohydrolases, et les β-glucosidases. Dans les processus de digestion de la cellulose par les animaux, des organismes symbiotiques tels que des bactéries, des protistes et/ou des champignons sont fréquemment observés. Ces organismes contribuent en grande partie voir totalement à la production des complexes enzymatiques nécessaires. Chez les termites inférieures, comme notre modèle Reticulitermes santonensis (Feytaud), des protistes et des bactéries sont impliqués dans un système symbiotique complexe. Une étude multidisciplinaire est menée afin d’approfondir les rôles respectifs des différents groupes de symbiontes, via des approches « omiques », à savoir la protéomique (ESI-LC-MS-MS, 2D-SDS-PAGE couplée avec une analyse en spectrométrie de masse du type MALDI-TOF pour l’identification des protéines), la génomique (avec une approche métagénomique basée sur la construction d’une large banque de cDNA), la métabolomique (caractérisation des produits de dégradation de carbohydrates via une strategie LC-MS). De plus, l’isolation de microorganismes a également été employée dans la caractérisation de la diversité et de l’activité des glycosyl hydrolases chez R. santonensis.