De la vignette au frontispice. L’image Aubert en vitrine et en collection

Si le frontispice constitue la belle image ornementale au seuil du livre, où elle vaut tout à la fois pour son caractère emblématique, son esthétique et sa contribution à l’unité sémiotique du volume, qu’en est-il des avatars du frontispice dans le secteur de la librairie dédié à l’image de grande diffusion, qu’elle soit populaire, médiatique, industrielle ? La question se pose concernant les ouvrages « panoramiques » de la maison d’édition parisienne Aubert dans les années 1840. Cet article examine les usages de l'image au seuil des ouvrages pittoresques et des volumes de la littérature panoramique, situés entre presse et littérature, entre innovation et reprise, entre vignette et illustration pleine page.