La situation financière des entreprises de télévision de l'Union européenne (1999-2004)

L’Observatoire européen de l’audiovisuel a analysé les comptes de résultats et les
bilans de près de 550 entreprises de télévision pour les années 1999-2003. Les
données disponibles pour 2004 ne sont pas encore disponibles en nombre suffisant
pour proposer une analyse sur cette année, mais tout indique que le redressement
financier de la branche s’est confirmé.
Les entreprises de télévision sont classées par l’Observatoire en six grandes
familles :
– entreprises publiques de radio-télévision (SPTV) : cette famille inclut les
grandes entreprises classiques de service public éditrices de chaînes généralistes,
nationales ou régionales mais aussi leurs filiales de diffusion de chaînes
thématiques. Le plus souvent, les activités de radio sont incluses dans les
comptes d’entreprises intégrées (BBC, RAI, ARD…). Les comptes des entreprises
de radio (Radio France, Sveriges Radio, etc.) n’ont pas été pris en
considération ; entreprises privées financées par la publicité (ADTV) : cette famille inclut les
chaînes généralistes, le plus souvent diffusées par voie hertzienne terrestre ;
– entreprises de diffusion de chaînes de films à péage (PAY TV) : cette famille
inclut les chaînes de la famille Canal+, mais non les entreprises qui sont avant
tout des entreprises éditrices de bouquets de chaînes ;
– entreprises éditrices de bouquets de chaînes (PACKTV). Ces entreprises peuvent
proposer des bouquets diffusés par satellite (BskyB, Canalsatellite,
TPS…) ou en télévision numérique terrestre (les défuntes ITV Digital et Quiero,
Senda i Sverige…). En revanche, pour diverses raisons méthodologiques,
nous n’avons pu inclure les opérateurs de câble dans le calcul ;
– entreprises éditrices de chaînes thématiques (THTV). Ces entreprises se spécialisent
dans l’édition d’une ou plusieurs chaînes thématiques ciblant un
marché national ou plusieurs marchés européens ;
– entreprises éditrices de chaînes ou de programmes de télé-achat (HSTV). Il
peut s’agir d’entreprises de diffusion proprement dite (QVC, HSN, …) ou des
filiales de télé-achat de diffuseurs.