confiance; déontologie; droit public; parlement; parlementaires
Abstract :
[fr] Sur le territoire belge, si l’on se limite à l’année 2022 et aux premiers mois de l’année 2023, on remarque que plusieurs scandales ont rythmé la vie politique belge. Ainsi, des affaires ont touché le Parlement wallon (dénonciation des agissements du greffier Frédéric Janssens auprès de son administration, mauvaise gestion de fonds publics et absence de contrôle réel des dépenses par les membres du bureau de l’assemblée parlementaire), celui de la Communauté française (opacité et critique de l’opportunité des dépenses relatives aux voyages des députés dans le cadre de l’Assemblée parlementaire de la francophonie), de la Chambre (absence de contrôle externe des pensions complémentaires délivrées aux anciens présidents de l’assemblée) ou encore le Parlement européen (scandale de corruption de plusieurs parlementaires par le Qatar dans le but de favoriser les intérêts de ce dernier, mieux connu sous le nom du « Qatargate ») ?
À la suite de ce type d’affaires politiques, nombreux sont ceux à pointer les dommages qui sont occasionnés à la confiance entre les représentants et les représentés. Aussi, plus fondamentalement, de quoi parle-t-on quand on évoque la confiance politique et plus précisément, la confiance entre représentants élus directement – les parlementaires – et leurs représentés ? Et quel est le rôle du droit public dans cette quête de la confiance ? Des normes peuvent-elle permettre de restaurer la confiance ?