Planifier le réseau ferroviaire transfrontalier dont aura besoin le Grand Luxembourg d’ici 2050 en l’articulant à l’urbanisation

L'article traite d'un des grands défis auquel doivent faire face le Grand-Duché de Luxembourg et les territoires frontaliers qui l'entourent au sein de la Grande Région d'ici 2050 : celui de la mobilité durable. Ce défi implique à la fois de faire face à une très forte croissance des flux de travailleurs en particulier frontaliers à destination de l'agglomération de Luxembourg et à un nécessaire et profond transfert modal en faveur des alternatives à la voiture (en particulier le train) en vue de s'inscrire d'ici cet horizon dans l'objectif de décarbonation. Ce bref article est l'occasion de comparer les flux de travailleurs actifs d'ici 2050 au sein de l'agglomération de Luxembourg tout en résidant à au moins 15 km du centre de celle-ci avec les volumes du même type qui caractérisent actuellement 3 grandes métropoles qui voisinent directement la Grande Région : celles de Bruxelles, Cologne et Francfort. Vu l'ampleur des flux à longue et moyenne distance susceptibles de se diriger quotidiennement vers l'agglo. de Luxembourg d'ici 2050, cet article est l'occasion d'appeler à planifier le réseau ferroviaire transfrontalier dont aura besoin le Grand Luxembourg d’ici 2050 en l’articulant à l’urbanisation nouvelle. Pour ce faire, il est recommandé de s'inspirer de la politique suisse du Programme en faveur du trafic d’agglomération. A travers cet instrument, la Confédération helvétique contribue largement au financement de projets de transport au sein des agglomérations en accordant un soutien particulier à celles qui coordonnent efficacement le développement de l’urbanisation et celui des transports. Sur la cinquantaine d'agglomérations qui bénéficient de cette politique, 8 ont un caractère transfrontalier (Bâle, Genève...).