Focus sur un indicateur de suivi en vue de l’objectif du No net land take by 2050 : Comparaison de la distribution spatiale des disponibilités foncières dans différents contextes territoriaux (Flandre, Wallonie, GDL, NRW, RLP et Suisse)

L'objectif de l'exposé vise à mettre en avant un des indicateurs de suivi en vue de l'implémentation de l'objectif européen du No net land take by 2050 (NNLT) ou Zéro Artificialisation Net d'ici 2050 (ZAN). Il s'agit de la comparaison de la distribution spatiale des disponibilités foncières dans différents contextes territoriaux (Wallonie, Flandre, Grand-Duché de Luxembourg, Rhénanie-Palatinat, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Suisse). Cette comparaison à travers le ratio entre la surface totale des disponibilités foncières urbanisables au sein des Zones d'habitat des plans d'affectation du sol et la population (en ha par 1.000 habitants) permet de mettre l'accent sur les fortes dispartités à cet égard : - entre les territoires (des plus parcimonieux aux moins parcimonieux) - à l'intérieur des territoires (les contextes les plus tendus se trouvant en contexte métropolitains et les contextes les plus détendus étant situés dans les territoires les plus ruraux). Grâce à la comparaison à cet égard entre une large partie des territoires qui composent la Grande Région et entre l'ensemble des cantons qui composent le territoire suisse, l'accent est mis notamment en conclusion sur un fort différentiel culturel entre : - les territoires où la liberté individuelle prime et où les outils de l’aménagement du territoire se sont mis en place tardivement (à partir des années 1960, quand la voiture était déjà omniprésente) – culture davantage francophone ; - les territoires de tradition aménagiste où l’intérêt collectif prime et où les outils de planification des villes et des territoires périurbains ont commencé à être mis en place avant que la voiture ne s’impose partout – culture davantage germanique.