Keywords :
NWOBHM, musical press, journalists / critics, age / generation, stereotypes / stigma; Mötörhead,; Saxon, White Spirit
Abstract :
[fr] Le 25 décembre 1980, plusieurs journalistes d'un hebdomadaire belge ont commencé à publier mot pour mot la même critique pour tous les nouveaux disques de hard rock/heavy metal qui paraissaient. Witchfynde, White Spirit, Fist, Motörhead, Saxon, etc. étaient tous cyniquement acclamés pour leur « solide voix », leurs « guitares ravageuses » et en ce qu'ils proposaient un « nouveau monument » du hard rock. Cette unique critique finissait invariablement sur la phrase : « Sans aucun doute le meilleur album de hard rock de l'année. » Cet article étudie l'évolution historique de cette hostilité affichée par le périodique, et en révèle les raisons en questionnant l'écart générationnel de l'époque. Cette étude de cas documente ainsi un tournant dans l'histoire de la musique metal, au cours duquel, bien que dépourvu d'un soutien journalistique, les musiques hard rock et heavy metal ont commencé à gagner en popularité au-delà du reste de la scène rock et à créer leurs propres réseaux.
[en] On 25 December 1980, several journalists of a Belgian weekly started publishing, word for word, the same review for every single new hard rock/heavy metal release. Witchfynde, White Spirit, Fist, Mötörhead, Saxon, etc., were all cynically acclaimed for their “robust vocals”, their “devastating guitars” and for providing “a new momentum” to hard rock music. This single review systematically ended with the sentence: “without a doubt this year’s best hard rock album”. This article aims at locating the historical evolution of such a hostility and to discover its reasons, by questioning the period’s generational gap. This case study documents this pivotal period of metal music history during which, although the lack of support from the press, hard rock/heavy metal music gained popularity beyond the rock scene and started building its own networks.