Grenzveränderungen innerhalb des Heiligen Römischen Reiches am Vorabend der Französischen Revolution: der Fall des Vertrags Frankreich-Lüttich von 1772

Le but de cette communication est de montrer les embuches méthodologiques liées à la masse documentaire utile pour l’analyse de la souveraineté et des mutations frontalières. Le choix, le classement ainsi que les besoins propres à chaque portefeuille sont autant de variables nécessaires que contraignantes. De plus, le cas d’étude qu'est la Principauté de Liège rend le travail encore plus complexe tant parce que l’exercice de la souveraineté au sein du Saint-Empire interroge de nombreux chercheurs, que parce que la Principauté est un État ecclésiastique porté par un système juridique unique. Á ce point unique qu’en 1772, la France, protectrice affirmée de la Principauté de Liège, proposa au Prince-Évêque François-Charles de Velbrück un accommodement territorial et commercial qui aurait pour objectif de rétablir un semblant d’égalité dans la balance commerciale entre Liège et l’Autriche. En plus de permettre la construction de nouvelles voies de communication et d’autoriser le transfert de pans entiers de territoires enclavés d’une puissance à une autre, dans l’unique but de rationaliser le tracé des frontières, l’accord de 1772 conservait aussi une finalité assumée de placer la Principauté de Liège, État du Saint-Empire, dans le giron de la France.