Etude de l’influence des caractéristiques de l’environnement construit et du paysage sur la marche en milieu urbain. Cas des villes moyennes dans le contexte maghrébin

Les villes de nos jours et à la période de la modernisation, souffrent de beaucoup
de problèmes liés à la pratique de la mobilité non durable, cela a provoqué la
consommation anarchique d’énergie et d’espace, la pollution atmosphérique locale et
globale, bruit, accidents et inégalités sociales… D’autre part, l'organisation mondiale de
la santé (OMS) affirme que les maladies liées à l’obésité et à l’inactivité des gens sont
augmentées de façon alarmante cette dernière décennie à cause de la sédentarité des gens, à cet effet, elle suggère la promotion de la marche à pied en milieu urbain comme
meilleure solution à ce problème. Cependant, le piéton a été négligé dernièrement, car la
voiture a pris le rôle principal dans la façon dont nos centres urbains sont façonnés. Cela
signifie que, dans de nombreux cas, l'environnement urbain n'est pas favorable aux
piétons. En conséquence, les gens marchent moins.
Plusieurs chercheurs dans différentes disciplines, comme la santé, la géographie et
l’urbanisme, affirment que la marche est le moyen le plus fondamental pour les êtres
humains, car non seulement il leur permet de bouger, mais aussi d'interagir avec leur
environnement. L'un des facteurs qui conditionnent la marche des gens au sein de leurs
centres urbains sont les caractéristiques de l'environnement immédiat (Schmid, 2006). Comment l’environnement construit et le paysage influencent-ils la marche dans le milieu urbain ?