[fr] Si la naturalisation des sciences humaines débouche sur bien des apories, le mouvement inverse est bien problématique lui aussi. L’analyse de ces mouvements et de l’argumentation qui les soutient fait voir que les deux autonomismes — l’autonomisme naturaliste, mais aussi l’autonomisme culturaliste, dominant en sémiotique — se condamnent à la tautologie. Une sémiotique cognitiviste, prenant au sérieux la question de l’articulation du physique et du symbolique, réclame l’abandon du dualisme nature-culture. Ces deux instances sont en définitive à concevoir comme s’inscrivant dans un continuum. Ou plutôt dans un double continuum : un continuum objectif et un continuum discursif.
Disciplines :
Languages & linguistics Life sciences: Multidisciplinary, general & others
Author, co-author :
Edeline, Francis ; Université de Liège - ULiège > Department of Chemical Engineering > Environnement industriel et urbain
Klinkenberg, Jean-Marie ; Université de Liège - ULiège > Département de langues et littératures romanes ; Université de Liège - ULiège > Centres attachés à la Faculté (Philo et lettres) > Centre d'études de la littérature francophone de Belgique ; Université de Liège - ULiège > Département de langues et littératures romanes > Sciences du langage - Rhétorique ; Université de Liège - ULiège > Département d'études romanes, philologie, linguistique, littérature > Département d'études romanes, philologie, linguistique,littérature ; Université de Liège - ULiège > Centres attachés à la Faculté (Philo et lettres) > Centre d'études québécoises ; Académie royale de Belgique