Abstract :
[en] Introduction : Lateral ankle sprain is the most common injury. Fatigue seems to play a role in this injury as it is also at the end of a match (soccer or rugby) that ankle sprain occur most often. The objective of this study was to evaluate the reproducibility of a fatigue strength test and to compare the scores between healthy subjects and subjects with chronic ankle instability (CAI).
Method : A total of 19 healthy subjects and 11 CAI subjects performed a fatigue strength test on one leg support with a destabilizing sandal. Subjects were required to perform a maximum number of repetitions of the slow inversion and fast eversion. This test was performed on two occasions one week apart.
Results : The relative reproducibility was very good for the healthy subjects (ICC = 0.95) and moderate for the CAI subjects (ICC = 0.58). The measurement error remained relatively variable and high (SEM = 2.06–4.10 and MDC = 5.70–11.4). Healthy subjects were significantly more resistant to fatigue than CAI subjects (P = 0.02).
Conclusion : The fatigue test is reproducible. However, it seems that the failure of the test in some subjects may be related to motor disability unrelated to fatigue. Chronically unstable subjects have significantly lower fatigue resistance score than healthy subjects demonstrating the interest of the test in clinical practice. A threshold ≤ 8 repetitions is proposed as the limit for identifying a deficit.
[fr] Introduction : L’entorse latérale de cheville est la blessure la plus fréquente. La fatigue semble jouer un rôle dans ce traumatisme car c’est aussi en fin de match (football, rugby, …) qu’elle se produit le plus souvent. L’objectif de cette étude est d’évaluer la reproductibilité d’un test de résistance à la fatigue et de comparer les scores entre des sujets sains et des sujets ayant une instabilité chronique de cheville (Chronic Ankle Instability).
Méthode : Un total de 19 sujets sains et 11 sujets CAI ont réalisé un test de résistance à la fatigue en appui unipodal avec une chaussure de déstabilisation. Les sujets devaient réaliser un nombre maximal de répétitions d’inversion lente et d’éversion rapide. Ce test a été réalisé à deux reprises à une semaine d’intervalle.
Résultats : La reproductibilité relative était très bonne pour les sujets sains (ICC = 0,95) et modérée pour les sujets CAI (ICC = 0,58). L’erreur de mesure reste cependant relativement variable et élevée (SEM = 2,06–4,10 et MDC = 5,70–11,4). Les sujets sains ont été significativement plus résistants à la fatigue que les sujets CAI (p = 0,02).
Conclusion : Le test de résistance à la fatigue est reproductible. Toutefois, il est probable que l’arrêt du test puisse être parfois lié à une incapacité motrice sans lien avec la fatigue. Les sujets instables chroniques présentent une résistance à la fatigue significativement plus faible que les sujets sains démontrant l’intérêt du test en pratique clinique. Un seuil ≤ 8 répétitions est proposé comme limite pour identifier un déficit.
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