Moyens d'orientation et de navigation desVikings, marins accomplis en Atlantique Nord (fin VIIIe-XIe siècles)

De Craecker-Dussart, Christiane

doi:10.3917/rma.253.0617

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Article (Scientific journals)

Moyens d'orientation et de navigation desVikings, marins accomplis en Atlantique Nord (fin VIIIe-XIe siècles)

De Craecker-Dussart, Christiane

2019 • In Moyen Age : Revue d'Histoire et de Philologie, CXXV (3-4), p. 617-650

Peer reviewed

Permalink
https://hdl.handle.net/2268/258057

DOI
10.3917/rma.253.0617

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Details

Keywords :

Vikings; Navigation; Atlantique Nord

Abstract :

[en] The question: how could the Vikings cross the North Atlantic without maps, written itineraries, or compasses, and reach Northeast America five centuries before Christopher Columbus discoverd Central America?

Disciplines :

History

Author, co-author :

De Craecker-Dussart, Christiane ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences historiques > Histoire du Moyen Age occidental

Language :

French

Title :

Moyens d'orientation et de navigation desVikings, marins accomplis en Atlantique Nord (fin VIIIe-XIe siècles)

Publication date :

2019

Journal title :

Moyen Age : Revue d'Histoire et de Philologie

ISSN :

0027-2841

eISSN :

1782-1436

Publisher :

De Boeck, Bruxelles, Belgium

Volume :

CXXV

Issue :

3-4

Pages :

617-650

Peer reviewed :

Peer reviewed

Additional URL :

https://revuesdbsup.cairn.info/revue-le-moyen-age.htm

Available on ORBi :

since 15 March 2021

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Cattaneo, G., (2007) Le parler viking. Vocabulaire historique de la Scandinavie ancienne et médiévale, pp. 26-27. , Sur le terme «Vikings voir J. Byock, L'Islande des Vikings, Paris, 29, J.M. Maillefer, Les Vikings, Paris, 2015, 31-32, rappelle que ce terme est l'objet de débats depuis 150 ans quant à son étymologie. Stricto sensu, dans les sources norroises, viking est un nom commun désignant une activité qui correspond à la piraterie, et ceux qui s'y adonnent sont les víkingr. Ce n'est qu'au xxe siècle que «Viking reçoit une acception large mais encore contestée, à savoir l'ensemble de la population scandinave vivant entre le ixe et le xie siècle: Bayeux, 2017
Cattaneo, G., (2007) Le parler viking. Vocabulaire historique de la Scandinavie ancienne et médiévale, pp. 26-27. , Sur le terme «Vikings voir J. Byock, L'Islande des Vikings, Paris, 29, J.M. Maillefer, Les Vikings, Paris, 2015, 31-32, rappelle que ce terme est l'objet de débats depuis 150 ans quant à son étymologie. Stricto sensu, dans les sources norroises, viking est un nom commun désignant une activité qui correspond à la piraterie, et ceux qui s'y adonnent sont les víkingr. Ce n'est qu'au xxe siècle que «Viking reçoit une acception large mais encore contestée, à savoir l'ensemble de la population scandinave vivant entre le ixe et le xie siècle: Bayeux, 2017
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Musset, L., Schmeidler, B., (1997) Chronologie détaillée dans The Oxford illustrated history of the Vikings, pp. 273-281. , Les invasions. Le second assaut contre l'Europe chrétienne (viie-xie siècles), Paris, 1971, 214-220
Les Vikings, éd. M. de Boüard, Paris, 1968, 96-119. Le Groenland est mentionné dans l'Histoire du roi Olaf fils Tryggvi, chap. 86: Histoire des rois de Norvège par Snorri Sturluson. Heimskringla, trad. F.X. Dillmann, Paris, 2000, 321, 577
Snorri Sturluson (1178-1241) a utilisé l'Íslendingabók (ou Livre des Islandais) écrit par Ari le Savant (vers 1120-1130), notamment le chap. 6 sur la colonisation du Groenland. Il est considéré comme un ouvrage fiable. Les territoires américains abordés sont désignés dans les textes par Helluland («pays de la pierre plate»), Markland («pays de la forêt») et Vinland («pays de la vigne ou «pays des prairies suivant les interprétations): Saga d'Eiríkr le Rouge, Sagas islandaises, trad. R. Boyer, Paris, 1987, 346-347. La plus ancienne mention du Vinland date d'environ 1073-1075 et est due à Adam de Brême, Gesta Hammaburgensis ecclesiae pontificum, iv, 39, éd éd. P. Sawyer, Oxford, R. Boyer, Les Vikings. Histoire, mythes, dictionnaire, Paris, 2008, 17-25. Sur cette extension des Vikings en Atlantique Nord, P. Bauduin, Les Vikings, Paris, 2014, 78-89
Id., Histoire des Vikings. Des invasions à la diaspora, Paris, 2019, 95-97, 271-281, 443-450
MGH, Scriptores in usum scholarum, t. 2, Hanovre, 1917, 275: [] unam insulam [] quae dicitur Winland []. Sur ces territoires, voir infr 58
sur la valeur des sagas 59. Voir la carte en annexe, 650
Musset, L., Schmeidler, B., (1997) Chronologie détaillée dans The Oxford illustrated history of the Vikings, pp. 273-281. , Les invasions. Le second assaut contre l'Europe chrétienne (viie-xie siècles), Paris, 1971, 214-220
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Deluz, C., (2013) Une image du monde. La géographie dans l'Occident médiéval (ve-xve siècle), La Terre. Connaissance, représentations, mesure au Moyen Âge, p. 56. , Plusieurs textes attestent de l'existence d'ancêtres des portulans (livres d'instructions nautiques), mais ils datent du xiie siècle, donc sont postérieurs à l'âge viking: éd. P. Gautier Dalché, Turnhout, A. Winroth, Au temps des Vikings, Paris, 2018, 103, parle aussi d'instructions de navigation mises par écrit en Islande et cite le texte tiré du Landnámabók (version Hauksbók du Livre de la colonisation de l'Islande, datant du début du xive siècle): voir infr 61
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Adam, P., (1976) Problèmes de navigation dans l'Atlantique Nord, Les Vikings et leur civilisation. Problèmes actuels, pp. 49-50. , Si l'on trace sur une carte la route de la Scandinavie à l'Islande, on a les distances approximatives suivantes: Bergen-Nord des Shetland 200 milles ou ca 370 km
Nord des Shetland-Sud des Féroé 200 milles ou ca 370 km
Sud des Féroé-Sud de l'Islande 300 milles ou ca 560 km
d'où Bergen-Sud de l'Islande 700 milles ou ca 1 300 km. Puis Islande-Groenland (au plus court par le détroit du Danemark entre le nord-ouest de l'Islande et la côte est du Groenland): 370 km
ouest du Groenland-Terre de Baffin, Labrador ou Terre-Neuve: respectivement 400, 800 ou 1 200 km. Donc au total, de Bergen à Terre-Neuve: 1 300 km 1 200 km 2 500 km. Voir éd. R. Boyer, Paris, carte dans Byock, L'Islande des Vikings, 25
Istituto Geographico De Agostini, Le Grand Atlas géographique Le Monde, Novare, 2014. N'oublions pas que la projection de Mercator agrandit distances et surfaces dans les hautes latitudes (au-delà de 60°)
d'où la grandeur apparente énorme du Groenland et les distances entre les îles paraissant plus grandes qu'elles ne le sont en réalité
Adam, P., (1976) Problèmes de navigation dans l'Atlantique Nord, Les Vikings et leur civilisation. Problèmes actuels, pp. 49-50. , Si l'on trace sur une carte la route de la Scandinavie à l'Islande, on a les distances approximatives suivantes: Bergen-Nord des Shetland 200 milles ou ca 370 km
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Istituto Geographico De Agostini, Le Grand Atlas géographique Le Monde, Novare, 2014. N'oublions pas que la projection de Mercator agrandit distances et surfaces dans les hautes latitudes (au-delà de 60°)
d'où la grandeur apparente énorme du Groenland et les distances entre les îles paraissant plus grandes qu'elles ne le sont en réalité
Huth, J.E., (2012) The lost art of finding our way, pp. 6-9. , Dans l'océan Indien, les marins parcourent de longues distances (parfois 2 000 km) sans voir une seule île, profitant de la mousson (est vers ouest) de juin à septembre et des vents contraires (ouest vers est) pendant le reste de l'année: M. Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation durant le Moyen Âge, Thèse de doctorat en Histoire, Conservatoire National des Arts et métiers (Paris), 225, Sur les voyages dans le Pacifique, voir Londres-Cambridge, 2013, O. Le Carrer, Trouver le nord et autres secrets d'orientation des voyageurs d'autrefois, Paris, 2016, 31, 51
Huth, J.E., (2012) The lost art of finding our way, pp. 6-9. , Dans l'océan Indien, les marins parcourent de longues distances (parfois 2 000 km) sans voir une seule île, profitant de la mousson (est vers ouest) de juin à septembre et des vents contraires (ouest vers est) pendant le reste de l'année: M. Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation durant le Moyen Âge, Thèse de doctorat en Histoire, Conservatoire National des Arts et métiers (Paris), 225, Sur les voyages dans le Pacifique, voir Londres-Cambridge, 2013, O. Le Carrer, Trouver le nord et autres secrets d'orientation des voyageurs d'autrefois, Paris, 2016, 31, 51
Huth, J.E., (2012) The lost art of finding our way, pp. 6-9. , Dans l'océan Indien, les marins parcourent de longues distances (parfois 2 000 km) sans voir une seule île, profitant de la mousson (est vers ouest) de juin à septembre et des vents contraires (ouest vers est) pendant le reste de l'année: M. Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation durant le Moyen Âge, Thèse de doctorat en Histoire, Conservatoire National des Arts et métiers (Paris), 225, Sur les voyages dans le Pacifique, voir Londres-Cambridge, 2013, O. Le Carrer, Trouver le nord et autres secrets d'orientation des voyageurs d'autrefois, Paris, 2016, 31, 51
Schnall, U., (1975) Navigation der Wikinger. Nautische Probleme der Wikingerzeit im Spiegel der schriftlichen Quellen, pp. 9-10. , Oldenburg-Hambourg
Meier, D., Cette présence démontre que ces îles sont relativement accessibles. Les Scandinaves débarquant en Islande appellent ces ermites arrivés avant eux papar. Comment y seraient-ils arrivés (distance Irlande-Hébrides-Féroé: 650 km
distance Féroé-Islande: 560 km, soit un total Irlande-Islande = ca 1 200 km) ? Sont-ils partis à l'aveuglette, simplement en quête de solitude au-delà de la mer ? Encore une énigme (2016) L'espace habité, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, pp. 314-319. , Ils ne seraient pas vraiment les premiers: Dicuil (ca 755-ca 825), moine irlandais, parle de l'arrivée d'ermites irlandais au cours du viiie siècle aux îles Féroé et en Islande: Trigesimus nunc annus est a quo nuntiaverunt mihi clerici qui [] in illa insula manserunt []: Dicuil, Liber de mensura orbis terrae, vii, 11, éd. J.J. Tierney, L. Bieler, Dublin, 1967, 74, Seafarers, merchants and pirates in the Middle Ages, Woodridge-Rochester, 2006, 99-100
Boyer, Les Vikings, 566. Sur Dicuil, N. Bouloux, Notons que G. Karlsson, Brève histoire de l'Islande, Reykjavík, 4, conteste la présence de ces ermites irlandais et que Byock, L'Islande des Vikings, 24, n'en parle pas
Meier, D., Cette présence démontre que ces îles sont relativement accessibles. Les Scandinaves débarquant en Islande appellent ces ermites arrivés avant eux papar. Comment y seraient-ils arrivés (distance Irlande-Hébrides-Féroé: 650 km
distance Féroé-Islande: 560 km, soit un total Irlande-Islande = ca 1 200 km) ? Sont-ils partis à l'aveuglette, simplement en quête de solitude au-delà de la mer ? Encore une énigme (2016) L'espace habité, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, pp. 314-319. , Ils ne seraient pas vraiment les premiers: Dicuil (ca 755-ca 825), moine irlandais, parle de l'arrivée d'ermites irlandais au cours du viiie siècle aux îles Féroé et en Islande: Trigesimus nunc annus est a quo nuntiaverunt mihi clerici qui [] in illa insula manserunt []: Dicuil, Liber de mensura orbis terrae, vii, 11, éd. J.J. Tierney, L. Bieler, Dublin, 1967, 74, Seafarers, merchants and pirates in the Middle Ages, Woodridge-Rochester, 2006, 99-100
Boyer, Les Vikings, 566. Sur Dicuil, N. Bouloux, Notons que G. Karlsson, Brève histoire de l'Islande, Reykjavík, 4, conteste la présence de ces ermites irlandais et que Byock, L'Islande des Vikings, 24, n'en parle pas
Meier, D., Cette présence démontre que ces îles sont relativement accessibles. Les Scandinaves débarquant en Islande appellent ces ermites arrivés avant eux papar. Comment y seraient-ils arrivés (distance Irlande-Hébrides-Féroé: 650 km
distance Féroé-Islande: 560 km, soit un total Irlande-Islande = ca 1 200 km) ? Sont-ils partis à l'aveuglette, simplement en quête de solitude au-delà de la mer ? Encore une énigme (2016) L'espace habité, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, pp. 314-319. , Ils ne seraient pas vraiment les premiers: Dicuil (ca 755-ca 825), moine irlandais, parle de l'arrivée d'ermites irlandais au cours du viiie siècle aux îles Féroé et en Islande: Trigesimus nunc annus est a quo nuntiaverunt mihi clerici qui [] in illa insula manserunt []: Dicuil, Liber de mensura orbis terrae, vii, 11, éd. J.J. Tierney, L. Bieler, Dublin, 1967, 74, Seafarers, merchants and pirates in the Middle Ages, Woodridge-Rochester, 2006, 99-100
Boyer, Les Vikings, 566. Sur Dicuil, N. Bouloux, Notons que G. Karlsson, Brève histoire de l'Islande, Reykjavík, 4, conteste la présence de ces ermites irlandais et que Byock, L'Islande des Vikings, 24, n'en parle pas
Meier, D., Cette présence démontre que ces îles sont relativement accessibles. Les Scandinaves débarquant en Islande appellent ces ermites arrivés avant eux papar. Comment y seraient-ils arrivés (distance Irlande-Hébrides-Féroé: 650 km
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Boyer, Les Vikings, 566. Sur Dicuil, N. Bouloux, Notons que G. Karlsson, Brève histoire de l'Islande, Reykjavík, 4, conteste la présence de ces ermites irlandais et que Byock, L'Islande des Vikings, 24, n'en parle pas
Meier, D., Cette présence démontre que ces îles sont relativement accessibles. Les Scandinaves débarquant en Islande appellent ces ermites arrivés avant eux papar. Comment y seraient-ils arrivés (distance Irlande-Hébrides-Féroé: 650 km
distance Féroé-Islande: 560 km, soit un total Irlande-Islande = ca 1 200 km) ? Sont-ils partis à l'aveuglette, simplement en quête de solitude au-delà de la mer ? Encore une énigme (2016) L'espace habité, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, pp. 314-319. , Ils ne seraient pas vraiment les premiers: Dicuil (ca 755-ca 825), moine irlandais, parle de l'arrivée d'ermites irlandais au cours du viiie siècle aux îles Féroé et en Islande: Trigesimus nunc annus est a quo nuntiaverunt mihi clerici qui [] in illa insula manserunt []: Dicuil, Liber de mensura orbis terrae, vii, 11, éd. J.J. Tierney, L. Bieler, Dublin, 1967, 74, Seafarers, merchants and pirates in the Middle Ages, Woodridge-Rochester, 2006, 99-100
Boyer, Les Vikings, 566. Sur Dicuil, N. Bouloux, Notons que G. Karlsson, Brève histoire de l'Islande, Reykjavík, 4, conteste la présence de ces ermites irlandais et que Byock, L'Islande des Vikings, 24, n'en parle pas
Meier, D., Cette présence démontre que ces îles sont relativement accessibles. Les Scandinaves débarquant en Islande appellent ces ermites arrivés avant eux papar. Comment y seraient-ils arrivés (distance Irlande-Hébrides-Féroé: 650 km
distance Féroé-Islande: 560 km, soit un total Irlande-Islande = ca 1 200 km) ? Sont-ils partis à l'aveuglette, simplement en quête de solitude au-delà de la mer ? Encore une énigme (2016) L'espace habité, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, pp. 314-319. , Ils ne seraient pas vraiment les premiers: Dicuil (ca 755-ca 825), moine irlandais, parle de l'arrivée d'ermites irlandais au cours du viiie siècle aux îles Féroé et en Islande: Trigesimus nunc annus est a quo nuntiaverunt mihi clerici qui [] in illa insula manserunt []: Dicuil, Liber de mensura orbis terrae, vii, 11, éd. J.J. Tierney, L. Bieler, Dublin, 1967, 74, Seafarers, merchants and pirates in the Middle Ages, Woodridge-Rochester, 2006, 99-100
Boyer, Les Vikings, 566. Sur Dicuil, N. Bouloux, Notons que G. Karlsson, Brève histoire de l'Islande, Reykjavík, 4, conteste la présence de ces ermites irlandais et que Byock, L'Islande des Vikings, 24, n'en parle pas
Foote, P.G., Icelandic sólarsteinn and the medieval background, ARV (1956) Journal of Scandinavian Folklore, 12, p. 27. , Schnall, Navigation der Wikinger, 92-105, ne retient pas cette hypothèse, pas plus que K.A. Seaver, The last Vikings. The epic story of the great Norse voyages, Londres-New York, 2010, 17
Foote, P.G., Icelandic sólarsteinn and the medieval background, ARV (1956) Journal of Scandinavian Folklore, 12, p. 27. , Schnall, Navigation der Wikinger, 92-105, ne retient pas cette hypothèse, pas plus que K.A. Seaver, The last Vikings. The epic story of the great Norse voyages, Londres-New York, 2010, 17
Foote, P.G., Icelandic sólarsteinn and the medieval background, ARV (1956) Journal of Scandinavian Folklore, 12, p. 27. , Schnall, Navigation der Wikinger, 92-105, ne retient pas cette hypothèse, pas plus que K.A. Seaver, The last Vikings. The epic story of the great Norse voyages, Londres-New York, 2010, 17
Páttur, Raudulfs, (1947) The story of Raud and his sons, p. 24. , Londres, Hrafns saga Sveinbjarrersonar, éd. G.P. Helgadottir, Oxford, 1987 (traduction française dans Les Vikings, éd. de Boüard, 14)
A. Einarsson, Sólarsteinninn. Tæki eda tákn (The sunstone: fact and fiction), Gripla, t. 21, 2010, 281-297 (résumé anglais, 296-297). Selon lui, utilisée seule, cette pierre ne serait pas vraiment utile pour la navigation en haute mer. Il met aussi en garde: les sources où il en est fait mention sont des oeuvres allégoriques
Páttur, Raudulfs, (1947) The story of Raud and his sons, p. 24. , Londres, Hrafns saga Sveinbjarrersonar, éd. G.P. Helgadottir, Oxford, 1987 (traduction française dans Les Vikings, éd. de Boüard, 14)
A. Einarsson, Sólarsteinninn. Tæki eda tákn (The sunstone: fact and fiction), Gripla, t. 21, 2010, 281-297 (résumé anglais, 296-297). Selon lui, utilisée seule, cette pierre ne serait pas vraiment utile pour la navigation en haute mer. Il met aussi en garde: les sources où il en est fait mention sont des oeuvres allégoriques
Páttur, Raudulfs, (1947) The story of Raud and his sons, p. 24. , Londres, Hrafns saga Sveinbjarrersonar, éd. G.P. Helgadottir, Oxford, 1987 (traduction française dans Les Vikings, éd. de Boüard, 14)
A. Einarsson, Sólarsteinninn. Tæki eda tákn (The sunstone: fact and fiction), Gripla, t. 21, 2010, 281-297 (résumé anglais, 296-297). Selon lui, utilisée seule, cette pierre ne serait pas vraiment utile pour la navigation en haute mer. Il met aussi en garde: les sources où il en est fait mention sont des oeuvres allégoriques
Ramskou, T., Rogers, F., (1971) Precision Astrolabe. Portuguese navigators and transoceanic aviation, p. 12. , Solstenen, Copenhague, 1969, 69-70, et Id., La navigation primitive des Vikings, Les Vikings et leur civilisation, 46-48
pour vérifier son hypothèse, il va en avion du Groenland à Copenhague et constate que la cordiérite lui permet de déterminer l'azimut du Soleil (l'angle horizontal entre la direction de celui-ci et celle du nord géographique) à 5 près
il en conclut que les Scandinaves étaient des navigateurs aux connaissances en astronomie beaucoup plus sophistiquées qu'on ne le croit généralement Le trichroïsme est la propriété qu'ont certains cristaux de présenter trois couleurs suivant leur orientation et l'angle sous lequel on les observe. K. Föge, La cordiérite, de la gemme au produit industriel, Marseille, 2013, T. Ramskou pense que la cordiérite a des propriétés correspondant à celles du compas céleste (skycompass) mis au point au milieu du xxe siècle pour remplacer la boussole magnétique, inutilisable dans les régions polaires: Lisbonne, 288-291
de là à transposer une pratique de la navigation aérienne du milieu du xxe siècle à la navigation des Vikings, il y a un pas que nous ne franchirons pas, pas plus que Föge, La cordiérite, 13
Ramskou, T., Rogers, F., (1971) Precision Astrolabe. Portuguese navigators and transoceanic aviation, p. 12. , Solstenen, Copenhague, 1969, 69-70, et Id., La navigation primitive des Vikings, Les Vikings et leur civilisation, 46-48
pour vérifier son hypothèse, il va en avion du Groenland à Copenhague et constate que la cordiérite lui permet de déterminer l'azimut du Soleil (l'angle horizontal entre la direction de celui-ci et celle du nord géographique) à 5 près
il en conclut que les Scandinaves étaient des navigateurs aux connaissances en astronomie beaucoup plus sophistiquées qu'on ne le croit généralement Le trichroïsme est la propriété qu'ont certains cristaux de présenter trois couleurs suivant leur orientation et l'angle sous lequel on les observe. K. Föge, La cordiérite, de la gemme au produit industriel, Marseille, 2013, T. Ramskou pense que la cordiérite a des propriétés correspondant à celles du compas céleste (skycompass) mis au point au milieu du xxe siècle pour remplacer la boussole magnétique, inutilisable dans les régions polaires: Lisbonne, 288-291
de là à transposer une pratique de la navigation aérienne du milieu du xxe siècle à la navigation des Vikings, il y a un pas que nous ne franchirons pas, pas plus que Föge, La cordiérite, 13
Ramskou, T., Rogers, F., (1971) Precision Astrolabe. Portuguese navigators and transoceanic aviation, p. 12. , Solstenen, Copenhague, 1969, 69-70, et Id., La navigation primitive des Vikings, Les Vikings et leur civilisation, 46-48
pour vérifier son hypothèse, il va en avion du Groenland à Copenhague et constate que la cordiérite lui permet de déterminer l'azimut du Soleil (l'angle horizontal entre la direction de celui-ci et celle du nord géographique) à 5 près
il en conclut que les Scandinaves étaient des navigateurs aux connaissances en astronomie beaucoup plus sophistiquées qu'on ne le croit généralement Le trichroïsme est la propriété qu'ont certains cristaux de présenter trois couleurs suivant leur orientation et l'angle sous lequel on les observe. K. Föge, La cordiérite, de la gemme au produit industriel, Marseille, 2013, T. Ramskou pense que la cordiérite a des propriétés correspondant à celles du compas céleste (skycompass) mis au point au milieu du xxe siècle pour remplacer la boussole magnétique, inutilisable dans les régions polaires: Lisbonne, 288-291
de là à transposer une pratique de la navigation aérienne du milieu du xxe siècle à la navigation des Vikings, il y a un pas que nous ne franchirons pas, pas plus que Föge, La cordiérite, 13
Ramskou, T., Rogers, F., (1971) Precision Astrolabe. Portuguese navigators and transoceanic aviation, p. 12. , Solstenen, Copenhague, 1969, 69-70, et Id., La navigation primitive des Vikings, Les Vikings et leur civilisation, 46-48
pour vérifier son hypothèse, il va en avion du Groenland à Copenhague et constate que la cordiérite lui permet de déterminer l'azimut du Soleil (l'angle horizontal entre la direction de celui-ci et celle du nord géographique) à 5 près
il en conclut que les Scandinaves étaient des navigateurs aux connaissances en astronomie beaucoup plus sophistiquées qu'on ne le croit généralement Le trichroïsme est la propriété qu'ont certains cristaux de présenter trois couleurs suivant leur orientation et l'angle sous lequel on les observe. K. Föge, La cordiérite, de la gemme au produit industriel, Marseille, 2013, T. Ramskou pense que la cordiérite a des propriétés correspondant à celles du compas céleste (skycompass) mis au point au milieu du xxe siècle pour remplacer la boussole magnétique, inutilisable dans les régions polaires: Lisbonne, 288-291
de là à transposer une pratique de la navigation aérienne du milieu du xxe siècle à la navigation des Vikings, il y a un pas que nous ne franchirons pas, pas plus que Föge, La cordiérite, 13
Ramskou, T., Rogers, F., (1971) Precision Astrolabe. Portuguese navigators and transoceanic aviation, p. 12. , Solstenen, Copenhague, 1969, 69-70, et Id., La navigation primitive des Vikings, Les Vikings et leur civilisation, 46-48
pour vérifier son hypothèse, il va en avion du Groenland à Copenhague et constate que la cordiérite lui permet de déterminer l'azimut du Soleil (l'angle horizontal entre la direction de celui-ci et celle du nord géographique) à 5 près
il en conclut que les Scandinaves étaient des navigateurs aux connaissances en astronomie beaucoup plus sophistiquées qu'on ne le croit généralement Le trichroïsme est la propriété qu'ont certains cristaux de présenter trois couleurs suivant leur orientation et l'angle sous lequel on les observe. K. Föge, La cordiérite, de la gemme au produit industriel, Marseille, 2013, T. Ramskou pense que la cordiérite a des propriétés correspondant à celles du compas céleste (skycompass) mis au point au milieu du xxe siècle pour remplacer la boussole magnétique, inutilisable dans les régions polaires: Lisbonne, 288-291
de là à transposer une pratique de la navigation aérienne du milieu du xxe siècle à la navigation des Vikings, il y a un pas que nous ne franchirons pas, pas plus que Föge, La cordiérite, 13
Craecker- Dussart, C. De, (2010) Guide Delachaux des minéraux, pp. 66-73. , La réfraction (ou réfringence) d'un rayon lumineux est le phénomène par lequel il change de direction quand il passe d'un milieu dans un autre (par exemple de l'air au cristal). La biréfringence est la propriété qu'ont certains cristaux de dédoubler les rayons lumineux les traversant
elle s'observe à l'oeil nu dans certains cristaux (notamment la calcite). Sur les propriétés optiques et la description de la cordiérite et de la calcite: O. Johnsen, Paris, 291-292, 185-188
À la croisée des sciences. Cristallographie et optique, Athena, t. 311, 2015, 32-35
Huth, The lost art of finding our way, p. 181
P. Vihjalmsson, Time and travel in Old Norse society, Disputatio. An international transdisciplinary (1997) Journal of the Late Middle Ages, 2, pp. 89-114. , est sceptique
Huth, The lost art of finding our way, p. 181
P. Vihjalmsson, Time and travel in Old Norse society, Disputatio. An international transdisciplinary (1997) Journal of the Late Middle Ages, 2, pp. 89-114. , est sceptique
Sur la fiabilité des sources, , voir infr 59-60
Gudmundsson, G., Lawson, I.T., McGovern, T.H., Simpson, I.A., The sixteenth century Alderney crystal: a calcite as an efficient reference optical compass? (2013) Proceedings of Royal Society A. Mathematical, Physical and Engineering Science, 469, pp. 253-321. , Seaver, The last Vikings, 17, et Einarsson, Sólarsteinninn, 297, se demandent si la pierre de soleil n'était pas considérée par les églises et les monastères comme une aide pour établir les heures canoniques, d'autant plus que les autres mentions de la pierre se trouvent dans des inventaires de ces établissements religieux
Einarsson fait aussi remarquer, à juste titre, que, utilisée seule, cette pierre ne serait pas utile pour la navigation en haute mer. Récemment, un fragment de calcite aurait été découvert en Islande du nord-est dans un établissement viking, ce qui tendrait à prouver que ce spath d'Islande était utilisé au temps viking: A. Le Floch, G. Ropars, J. Lucas, S. Wright, T. Davenport, M. Corfield, M. Harrisson, t. 14
il s'avère néanmoins que cet endroit pourrait être un temple ou un centre rituel: G. Lucas, C. Batey, Hofstadir Excavations of a Viking Age feasting hall in north-eastern Iceland, Reykjavík, 2009, Rien ne dit que cette pierre servait à la navigation
Gudmundsson, G., Lawson, I.T., McGovern, T.H., Simpson, I.A., The sixteenth century Alderney crystal: a calcite as an efficient reference optical compass? (2013) Proceedings of Royal Society A. Mathematical, Physical and Engineering Science, 469, pp. 253-321. , Seaver, The last Vikings, 17, et Einarsson, Sólarsteinninn, 297, se demandent si la pierre de soleil n'était pas considérée par les églises et les monastères comme une aide pour établir les heures canoniques, d'autant plus que les autres mentions de la pierre se trouvent dans des inventaires de ces établissements religieux
Einarsson fait aussi remarquer, à juste titre, que, utilisée seule, cette pierre ne serait pas utile pour la navigation en haute mer. Récemment, un fragment de calcite aurait été découvert en Islande du nord-est dans un établissement viking, ce qui tendrait à prouver que ce spath d'Islande était utilisé au temps viking: A. Le Floch, G. Ropars, J. Lucas, S. Wright, T. Davenport, M. Corfield, M. Harrisson, t. 14
il s'avère néanmoins que cet endroit pourrait être un temple ou un centre rituel: G. Lucas, C. Batey, Hofstadir Excavations of a Viking Age feasting hall in north-eastern Iceland, Reykjavík, 2009, Rien ne dit que cette pierre servait à la navigation
Gudmundsson, G., Lawson, I.T., McGovern, T.H., Simpson, I.A., The sixteenth century Alderney crystal: a calcite as an efficient reference optical compass? (2013) Proceedings of Royal Society A. Mathematical, Physical and Engineering Science, 469, pp. 253-321. , Seaver, The last Vikings, 17, et Einarsson, Sólarsteinninn, 297, se demandent si la pierre de soleil n'était pas considérée par les églises et les monastères comme une aide pour établir les heures canoniques, d'autant plus que les autres mentions de la pierre se trouvent dans des inventaires de ces établissements religieux
Einarsson fait aussi remarquer, à juste titre, que, utilisée seule, cette pierre ne serait pas utile pour la navigation en haute mer. Récemment, un fragment de calcite aurait été découvert en Islande du nord-est dans un établissement viking, ce qui tendrait à prouver que ce spath d'Islande était utilisé au temps viking: A. Le Floch, G. Ropars, J. Lucas, S. Wright, T. Davenport, M. Corfield, M. Harrisson, t. 14
il s'avère néanmoins que cet endroit pourrait être un temple ou un centre rituel: G. Lucas, C. Batey, Hofstadir Excavations of a Viking Age feasting hall in north-eastern Iceland, Reykjavík, 2009, Rien ne dit que cette pierre servait à la navigation
Gudmundsson, G., Lawson, I.T., McGovern, T.H., Simpson, I.A., The sixteenth century Alderney crystal: a calcite as an efficient reference optical compass? (2013) Proceedings of Royal Society A. Mathematical, Physical and Engineering Science, 469, pp. 253-321. , Seaver, The last Vikings, 17, et Einarsson, Sólarsteinninn, 297, se demandent si la pierre de soleil n'était pas considérée par les églises et les monastères comme une aide pour établir les heures canoniques, d'autant plus que les autres mentions de la pierre se trouvent dans des inventaires de ces établissements religieux
Einarsson fait aussi remarquer, à juste titre, que, utilisée seule, cette pierre ne serait pas utile pour la navigation en haute mer. Récemment, un fragment de calcite aurait été découvert en Islande du nord-est dans un établissement viking, ce qui tendrait à prouver que ce spath d'Islande était utilisé au temps viking: A. Le Floch, G. Ropars, J. Lucas, S. Wright, T. Davenport, M. Corfield, M. Harrisson, t. 14
il s'avère néanmoins que cet endroit pourrait être un temple ou un centre rituel: G. Lucas, C. Batey, Hofstadir Excavations of a Viking Age feasting hall in north-eastern Iceland, Reykjavík, 2009, Rien ne dit que cette pierre servait à la navigation
Le Floch, Ropars, G., Gorre, G., Le Floch, A., Enoch, J., Lakshminarayanan, V., A depolarizer as a possible precise sunstone for Viking navigation by polarized skylight (2012) Proceedings of Royal Society A. Mathematical, Physical and Engineering Science, 468, pp. 671-684. , e.a., The sixteenth century Alderney crystal t
Gillet, A., Les noms latins de la pierre d'aimant et les premières mentions de la boussole en Occident, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2012, p. 1263-1269
E. Vagnon, La représentation cartographique de l'espace maritime (2015) Boussoles, compas, gyroscopes et GPS, Athena, pp. 249-256. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, voir aussi C. De Craecker Dussart, t. 315, 32-35. Sur le compas magnétique (terme utilisé en navigation maritime et aérienne au lieu de boussole, réservée à l'usage sur terre): Une histoire du point en mer, Paris, 2000, 11-16
sur l'introduction de la boussole en Occident fin xiie-début xiiie siècle: R. Halleux, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, 459-472
P. Juhel, L'aventure de l'aiguille aimantée. Histoire de la boussole, Versailles, 2013
Gillet, A., Les noms latins de la pierre d'aimant et les premières mentions de la boussole en Occident, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2012, p. 1263-1269
E. Vagnon, La représentation cartographique de l'espace maritime (2015) Boussoles, compas, gyroscopes et GPS, Athena, pp. 249-256. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, voir aussi C. De Craecker Dussart, t. 315, 32-35. Sur le compas magnétique (terme utilisé en navigation maritime et aérienne au lieu de boussole, réservée à l'usage sur terre): Une histoire du point en mer, Paris, 2000, 11-16
sur l'introduction de la boussole en Occident fin xiie-début xiiie siècle: R. Halleux, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, 459-472
P. Juhel, L'aventure de l'aiguille aimantée. Histoire de la boussole, Versailles, 2013
Gillet, A., Les noms latins de la pierre d'aimant et les premières mentions de la boussole en Occident, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2012, p. 1263-1269
E. Vagnon, La représentation cartographique de l'espace maritime (2015) Boussoles, compas, gyroscopes et GPS, Athena, pp. 249-256. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, voir aussi C. De Craecker Dussart, t. 315, 32-35. Sur le compas magnétique (terme utilisé en navigation maritime et aérienne au lieu de boussole, réservée à l'usage sur terre): Une histoire du point en mer, Paris, 2000, 11-16
sur l'introduction de la boussole en Occident fin xiie-début xiiie siècle: R. Halleux, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, 459-472
P. Juhel, L'aventure de l'aiguille aimantée. Histoire de la boussole, Versailles, 2013
Gillet, A., Les noms latins de la pierre d'aimant et les premières mentions de la boussole en Occident, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2012, p. 1263-1269
E. Vagnon, La représentation cartographique de l'espace maritime (2015) Boussoles, compas, gyroscopes et GPS, Athena, pp. 249-256. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, voir aussi C. De Craecker Dussart, t. 315, 32-35. Sur le compas magnétique (terme utilisé en navigation maritime et aérienne au lieu de boussole, réservée à l'usage sur terre): Une histoire du point en mer, Paris, 2000, 11-16
sur l'introduction de la boussole en Occident fin xiie-début xiiie siècle: R. Halleux, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, 459-472
P. Juhel, L'aventure de l'aiguille aimantée. Histoire de la boussole, Versailles, 2013
Gillet, A., Les noms latins de la pierre d'aimant et les premières mentions de la boussole en Occident, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2012, p. 1263-1269
E. Vagnon, La représentation cartographique de l'espace maritime (2015) Boussoles, compas, gyroscopes et GPS, Athena, pp. 249-256. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, voir aussi C. De Craecker Dussart, t. 315, 32-35. Sur le compas magnétique (terme utilisé en navigation maritime et aérienne au lieu de boussole, réservée à l'usage sur terre): Une histoire du point en mer, Paris, 2000, 11-16
sur l'introduction de la boussole en Occident fin xiie-début xiiie siècle: R. Halleux, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, 459-472
P. Juhel, L'aventure de l'aiguille aimantée. Histoire de la boussole, Versailles, 2013
Gillet, A., Les noms latins de la pierre d'aimant et les premières mentions de la boussole en Occident, Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2012, p. 1263-1269
E. Vagnon, La représentation cartographique de l'espace maritime (2015) Boussoles, compas, gyroscopes et GPS, Athena, pp. 249-256. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, voir aussi C. De Craecker Dussart, t. 315, 32-35. Sur le compas magnétique (terme utilisé en navigation maritime et aérienne au lieu de boussole, réservée à l'usage sur terre): Une histoire du point en mer, Paris, 2000, 11-16
sur l'introduction de la boussole en Occident fin xiie-début xiiie siècle: R. Halleux, La Terre. Connaissance, représentations, mesure, 459-472
P. Juhel, L'aventure de l'aiguille aimantée. Histoire de la boussole, Versailles, 2013
Ottello, D., Paris Tokyo par la zone polaire nord, AviaTechno. Technologie et aéronautique, pp. 14-15. , http://aviatechno.net/constellation/route_polaire.php, L'expérience est facile à faire: on approche un objet métallique d'une boussole magnétique pour voir l'aiguille bouger. Des boussoles indifférentes aux perturbations magnétiques n'apparaissent qu'au xixe siècle: Gillet, Une histoire du point en mer, Une autre cause de dérèglement d'une boussole est la proximité du pôle Nord. Aux pôles, le champ magnétique est vertical et une boussole, dont l'aiguille est maintenue horizontale, ne pointe plus vers une direction particulière. Donc au-delà du cercle arctique, on ne peut plus s'y fier, ce qui, du même coup, écarte son usage éventuel par les Vikings lors de leurs voyages dans cette zone. Les avions rencontraient le même problème quand ils passaient au-dessus de l'Arctique pour raccourcir les trajets: Rogers, Precision Astrolabe, 289, et en ligne: (dernière consultation: 7 décembre 2019)
Ottello, D., Paris Tokyo par la zone polaire nord, AviaTechno. Technologie et aéronautique, pp. 14-15. , http://aviatechno.net/constellation/route_polaire.php, L'expérience est facile à faire: on approche un objet métallique d'une boussole magnétique pour voir l'aiguille bouger. Des boussoles indifférentes aux perturbations magnétiques n'apparaissent qu'au xixe siècle: Gillet, Une histoire du point en mer, Une autre cause de dérèglement d'une boussole est la proximité du pôle Nord. Aux pôles, le champ magnétique est vertical et une boussole, dont l'aiguille est maintenue horizontale, ne pointe plus vers une direction particulière. Donc au-delà du cercle arctique, on ne peut plus s'y fier, ce qui, du même coup, écarte son usage éventuel par les Vikings lors de leurs voyages dans cette zone. Les avions rencontraient le même problème quand ils passaient au-dessus de l'Arctique pour raccourcir les trajets: Rogers, Precision Astrolabe, 289, et en ligne: (dernière consultation: 7 décembre 2019)
Ottello, D., Paris Tokyo par la zone polaire nord, AviaTechno. Technologie et aéronautique, pp. 14-15. , http://aviatechno.net/constellation/route_polaire.php, L'expérience est facile à faire: on approche un objet métallique d'une boussole magnétique pour voir l'aiguille bouger. Des boussoles indifférentes aux perturbations magnétiques n'apparaissent qu'au xixe siècle: Gillet, Une histoire du point en mer, Une autre cause de dérèglement d'une boussole est la proximité du pôle Nord. Aux pôles, le champ magnétique est vertical et une boussole, dont l'aiguille est maintenue horizontale, ne pointe plus vers une direction particulière. Donc au-delà du cercle arctique, on ne peut plus s'y fier, ce qui, du même coup, écarte son usage éventuel par les Vikings lors de leurs voyages dans cette zone. Les avions rencontraient le même problème quand ils passaient au-dessus de l'Arctique pour raccourcir les trajets: Rogers, Precision Astrolabe, 289, et en ligne: (dernière consultation: 7 décembre 2019)
Durand, F., Un instrument de navigation des Vikings ? À propos d'une découverte archéologique au Groenland, Proxima Tulé (1994) Revue d'Études nordiques, 1, pp. 13-24. , Sur ce compas: t. D. Bouet, Les bateaux vikings, Bayeux, 2014, 63-65
Durand, F., Un instrument de navigation des Vikings ? À propos d'une découverte archéologique au Groenland, Proxima Tulé (1994) Revue d'Études nordiques, 1, pp. 13-24. , Sur ce compas: t. D. Bouet, Les bateaux vikings, Bayeux, 2014, 63-65
Seaver, K.A., (1996) The frozen echo. Greenland and the exploration of North America ca A.D. 1000-1500, pp. 3-12. , Dans le fjord Uunartoq, au sud-ouest du Groenland
c'est là que les Vikings se seraient d'abord installés et auraient créé «l'Établissement de l'Est ou Eystribyggd, actuelle Julianehåb, (en fait sur la côte sud, la plus favorisée, mais un peu à l'est de l'autre établissement, d'où son nom)
de là, certains sont allés 400 km plus au nord, dans «l'Établissement de l'Ouest ou Vestribyggd, actuelle Godthåb, où les conditions hivernales étaient plus rudes, mais qui servait sans doute de point de départ vers le Groenland du Nord, riche en certaines ressources comme peaux, fourrures, ivoires (défenses de morses et de narvals): Boyer, Les Vikings, 560. Voir aussi Stanford, Id., The Last Vikings, Londres, 2010, 17-18
Seaver, K.A., (1996) The frozen echo. Greenland and the exploration of North America ca A.D. 1000-1500, pp. 3-12. , Dans le fjord Uunartoq, au sud-ouest du Groenland
c'est là que les Vikings se seraient d'abord installés et auraient créé «l'Établissement de l'Est ou Eystribyggd, actuelle Julianehåb, (en fait sur la côte sud, la plus favorisée, mais un peu à l'est de l'autre établissement, d'où son nom)
de là, certains sont allés 400 km plus au nord, dans «l'Établissement de l'Ouest ou Vestribyggd, actuelle Godthåb, où les conditions hivernales étaient plus rudes, mais qui servait sans doute de point de départ vers le Groenland du Nord, riche en certaines ressources comme peaux, fourrures, ivoires (défenses de morses et de narvals): Boyer, Les Vikings, 560. Voir aussi Stanford, Id., The Last Vikings, Londres, 2010, 17-18
Seaver, K.A., (1996) The frozen echo. Greenland and the exploration of North America ca A.D. 1000-1500, pp. 3-12. , Dans le fjord Uunartoq, au sud-ouest du Groenland
c'est là que les Vikings se seraient d'abord installés et auraient créé «l'Établissement de l'Est ou Eystribyggd, actuelle Julianehåb, (en fait sur la côte sud, la plus favorisée, mais un peu à l'est de l'autre établissement, d'où son nom)
de là, certains sont allés 400 km plus au nord, dans «l'Établissement de l'Ouest ou Vestribyggd, actuelle Godthåb, où les conditions hivernales étaient plus rudes, mais qui servait sans doute de point de départ vers le Groenland du Nord, riche en certaines ressources comme peaux, fourrures, ivoires (défenses de morses et de narvals): Boyer, Les Vikings, 560. Voir aussi Stanford, Id., The Last Vikings, Londres, 2010, 17-18
Gillet, Une, (1996) Les Vikings et la mer, p. 88. , histoire du point en mer, 12, Citons F. Durand, Paris, «Ils ignoraient d'évidence notre division de l'horizon en 360 La mythologie du paganisme germanique se représentait les quatre points cardinaux sous la forme de quatre nains appelés respectivement Nordri, Austri, Sudri et Vestri, et qui devinrent pour les navigateurs nordiques les quatre références azimutales, les høfud-aettir. En les divisant par deux, on obtint les aettir proprement dites, donc les huitièmes. S'orienter allait se dire deila aettir, c'est-à-dire distinguer les huitièmes []. Ces angles de 45 furent à nouveau divisés par deux, les midmundastadir, et encore par deux, la rose des vents utilisée comportant donc 32 traits. 23. Ibid., 94-98, tout en montrant l'intérêt de cette découverte, conseille la prudence, aucun texte n'en faisant apparemment mention
Gillet, Une, (1996) Les Vikings et la mer, p. 88. , histoire du point en mer, 12, Citons F. Durand, Paris, «Ils ignoraient d'évidence notre division de l'horizon en 360 La mythologie du paganisme germanique se représentait les quatre points cardinaux sous la forme de quatre nains appelés respectivement Nordri, Austri, Sudri et Vestri, et qui devinrent pour les navigateurs nordiques les quatre références azimutales, les høfud-aettir. En les divisant par deux, on obtint les aettir proprement dites, donc les huitièmes. S'orienter allait se dire deila aettir, c'est-à-dire distinguer les huitièmes []. Ces angles de 45 furent à nouveau divisés par deux, les midmundastadir, et encore par deux, la rose des vents utilisée comportant donc 32 traits. 23. Ibid., 94-98, tout en montrant l'intérêt de cette découverte, conseille la prudence, aucun texte n'en faisant apparemment mention
Le Carrer, O., (2006) Océans de papier, p. 128. , La courbe gnomonique résulte de la succession des points limites de l'ombre formée au fil des heures par le Soleil sur un bâton, le gnomon, placé verticalement au centre du cadran. Le point de la courbe le plus proche du centre correspond à l'ombre du Soleil au zénith. Si l'on relie ce point au centre du cadran, on a l'axe nord-sud. Plus complètement, le gnomon (déjà utilisé à Babylone et dans l'Égypte ancienne, au iie millénaire av. J.-C) est un instrument composé d'un style et d'une surface plane, pour mesurer la variation de la longueur de l'ombre en fonction de la position du Soleil. C'est l'ancêtre du cadran solaire: Grenoble
Meier, Seafarers, merchants and pirates, p. 46
Seaver, (1991) The frozen echo, pp. 17-18. , 333: une reconstitution du «compas solaire découvert à Narsarsuaq, a été testée avec succès à bord de la réplique d'un bateau viking, Gaïa, mis au jour à Gokstad, qui a pris la mer depuis la Norvège jusqu'en Amérique du Nord, en
Seaver, (1991) The frozen echo, pp. 17-18. , 333: une reconstitution du «compas solaire découvert à Narsarsuaq, a été testée avec succès à bord de la réplique d'un bateau viking, Gaïa, mis au jour à Gokstad, qui a pris la mer depuis la Norvège jusqu'en Amérique du Nord, en
Meier, Seafarers, merchants and pirates, p. 46. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, 249-256: une fois le disque calibré, si l'ombre du gnomon est trop à droite ou trop à gauche, on serait trop au nord ou trop au sud du cap suivi. Cette théorie est séduisante, mais difficile à réaliser: comment tenir un tel instrument horizontalement sur un bateau voguant en mer houleuse Voir infr 33
Meier, Seafarers, merchants and pirates, p. 46. , Com'Nougue, Les nouvelles méthodes de navigation, 249-256: une fois le disque calibré, si l'ombre du gnomon est trop à droite ou trop à gauche, on serait trop au nord ou trop au sud du cap suivi. Cette théorie est séduisante, mais difficile à réaliser: comment tenir un tel instrument horizontalement sur un bateau voguant en mer houleuse Voir infr 33
Ruggles, C.L.N., (1991) Time-reckoning in Iceland before literacy, Archaeoastronomy in the 1990s, pp. 72-291. , C'était l'avis de Ramskou: voir supr 12
Rogers, Precision Astrolabe, 288, Malheureusement, les sources sont rares et postérieures aux Vikings. Pourtant, les observations astronomiques ont probablement eu leur importance, même si on ne sait pas quels instruments étaient utilisés. La tradition islandaise garde le souvenir d'Oddi Helgason (Stjörnu-Oddi, dit Oddi aux étoiles, xiie siècle), qui a fait des calculs, comme les dates des solstices d'été et d'hiver, la direction du Soleil à l'aube et au crépuscule, les mouvements solaires visibles qui augmentent du solstice d'hiver au solstice d'été, puis décroissent jusqu'au solstice d'hiver suivant: P. Vilhjalmsson, éd. Loughborough, 76
Id., Time and travel in Old Norse society, 89-114 et n. 15
Boyer, Les Vikings, 335-336, 408, 659-660. On sait aussi que les Scandinaves avaient du monde une image sphérique et ne craignaient pas de tomber dans le vide: Seaver, The last Vikings, 14-15
Ruggles, C.L.N., (1991) Time-reckoning in Iceland before literacy, Archaeoastronomy in the 1990s, pp. 72-291. , C'était l'avis de Ramskou: voir supr 12
Rogers, Precision Astrolabe, 288, Malheureusement, les sources sont rares et postérieures aux Vikings. Pourtant, les observations astronomiques ont probablement eu leur importance, même si on ne sait pas quels instruments étaient utilisés. La tradition islandaise garde le souvenir d'Oddi Helgason (Stjörnu-Oddi, dit Oddi aux étoiles, xiie siècle), qui a fait des calculs, comme les dates des solstices d'été et d'hiver, la direction du Soleil à l'aube et au crépuscule, les mouvements solaires visibles qui augmentent du solstice d'hiver au solstice d'été, puis décroissent jusqu'au solstice d'hiver suivant: P. Vilhjalmsson, éd. Loughborough, 76
Id., Time and travel in Old Norse society, 89-114 et n. 15
Boyer, Les Vikings, 335-336, 408, 659-660. On sait aussi que les Scandinaves avaient du monde une image sphérique et ne craignaient pas de tomber dans le vide: Seaver, The last Vikings, 14-15
Ruggles, C.L.N., (1991) Time-reckoning in Iceland before literacy, Archaeoastronomy in the 1990s, pp. 72-291. , C'était l'avis de Ramskou: voir supr 12
Rogers, Precision Astrolabe, 288, Malheureusement, les sources sont rares et postérieures aux Vikings. Pourtant, les observations astronomiques ont probablement eu leur importance, même si on ne sait pas quels instruments étaient utilisés. La tradition islandaise garde le souvenir d'Oddi Helgason (Stjörnu-Oddi, dit Oddi aux étoiles, xiie siècle), qui a fait des calculs, comme les dates des solstices d'été et d'hiver, la direction du Soleil à l'aube et au crépuscule, les mouvements solaires visibles qui augmentent du solstice d'hiver au solstice d'été, puis décroissent jusqu'au solstice d'hiver suivant: P. Vilhjalmsson, éd. Loughborough, 76
Id., Time and travel in Old Norse society, 89-114 et n. 15
Boyer, Les Vikings, 335-336, 408, 659-660. On sait aussi que les Scandinaves avaient du monde une image sphérique et ne craignaient pas de tomber dans le vide: Seaver, The last Vikings, 14-15
Ruggles, C.L.N., (1991) Time-reckoning in Iceland before literacy, Archaeoastronomy in the 1990s, pp. 72-291. , C'était l'avis de Ramskou: voir supr 12
Rogers, Precision Astrolabe, 288, Malheureusement, les sources sont rares et postérieures aux Vikings. Pourtant, les observations astronomiques ont probablement eu leur importance, même si on ne sait pas quels instruments étaient utilisés. La tradition islandaise garde le souvenir d'Oddi Helgason (Stjörnu-Oddi, dit Oddi aux étoiles, xiie siècle), qui a fait des calculs, comme les dates des solstices d'été et d'hiver, la direction du Soleil à l'aube et au crépuscule, les mouvements solaires visibles qui augmentent du solstice d'hiver au solstice d'été, puis décroissent jusqu'au solstice d'hiver suivant: P. Vilhjalmsson, éd. Loughborough, 76
Id., Time and travel in Old Norse society, 89-114 et n. 15
Boyer, Les Vikings, 335-336, 408, 659-660. On sait aussi que les Scandinaves avaient du monde une image sphérique et ne craignaient pas de tomber dans le vide: Seaver, The last Vikings, 14-15
Ruggles, C.L.N., (1991) Time-reckoning in Iceland before literacy, Archaeoastronomy in the 1990s, pp. 72-291. , C'était l'avis de Ramskou: voir supr 12
Rogers, Precision Astrolabe, 288, Malheureusement, les sources sont rares et postérieures aux Vikings. Pourtant, les observations astronomiques ont probablement eu leur importance, même si on ne sait pas quels instruments étaient utilisés. La tradition islandaise garde le souvenir d'Oddi Helgason (Stjörnu-Oddi, dit Oddi aux étoiles, xiie siècle), qui a fait des calculs, comme les dates des solstices d'été et d'hiver, la direction du Soleil