Sanction administrative communale; Sursis; suspension du prononcé
Abstract :
[fr] La loi du 24 juin 2013 relative aux sanctions administratives communales dispose que le conseil communal peut établir des peines ou des sanctions administratives contre les infractions à ses règlements ou ordonnances sauf si, pour les mêmes infractions, une loi, un décret ou une ordonnance prévoient des peines ou des sanctions administratives .
Cette règle connaît d’une exception pour certaines infractions qualifiées de « mixtes » . En effet, le conseil communal peut par une ordonnance ou un règlement retenir une sanction administrative applicable à plusieurs infractions visées dans le Code pénal ou des infractions à la législation sur la circulation routière .
Rappelant l’objectif poursuivi par la loi du 24 juin 2013, la Cour constitutionnelle a, dans son arrêt n° 44/2015 du 23 avril 2015 , souligné qu’en instaurant un système de sanctions administratives communales, le législateur a délibérément organisé une procédure distincte de la procédure pénale qui en tant que telle ne souffre pas de discussions et à plus forte raison que la sanction retenue n’est, en principe , pas une peine au sens de l’article 12 et 14 de la Constitution.
L'arrêt de la Cour constitutionnelle 23 avril 2020 s'attache, quant à lui, aux conditions d'octroi d'un sursis ou d'une suspension du prononcé pour les infractions mixtes.
Disciplines :
Criminal law & procedure
Author, co-author :
Michiels, Olivier ; Université de Liège - ULiège > Département de droit > Droit pénal et procédure pénale
Language :
French
Title :
Les sanctions administratives communales face au suris et à la suspension du prononcé de la condamnation
Publication date :
September 2020
Journal title :
Journal des Juges de Police
ISSN :
1782-9755
Publisher :
Die Keure, Brugge, Netherlands
Issue :
3/2020
Pages :
167-172
Peer reviewed :
Peer reviewed
Commentary :
La note suit l'arrêt prononcé le 23 avril 2020 par la Cour constitutionnelle