Abstract :
[en] The Wingate Anaerobic Test (WAnT) and isokinetic fatigability protocols are mainly used to evaluate the anaerobic power of athletes for whom jumping is a predominant action in their sport. Nevertheless, the testing protocol must be as close as possible to the activity pattern of the sport to be valid. Therefore, for these athletes, the test should consist of repetitions of jumps that are task-specific.
Our aim was to propose a new jumping protocol allowing for specific assessment of fatigue, to examine its absolute and relative reliability and to determine its ideal duration.
Twenty male volleyball performed fifty countermovement jumps (CMJ) at a rate of 33 jumps per minute on two occasions, with seven days recovery between each session. Jump height was computed for each CMJ using a 3D optoelectronic system, which was subsequently added to determine cumulative performance after 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45 and 50 repetitions.
Reliability of the average jump height was not affected by the lengthening of the protocol and was high for all considered durations (ICC > 0.94; SEM < 5%). A decrease in performance was directly and proportionally related to the duration of the fatigability protocol.
Measuring average jump height during a protocol involving 25 CMJ at the rate of 33 jumps per minute appears to represent the best compromise between reliability, induced fatigue and physiological considerations. Moreover, until 25 repetitions, the partial sums by five repetitions can and should be used to further explore the subject's performance during the test.
[fr] Le Test anaérobie de Wingate (WAnT) et les protocoles isocinétiques de résistance à la fatigue sont majoritairement utilisés lorsqu’il s’agit d’évaluer la puissance anaérobie des athlètes pour lesquels le saut est une action prédominante dans leur pratique sportive. Néanmoins, le protocole de test se doit être le plus proche possible du schéma moteur du sportif pour être valable. Par conséquent, pour ces athlètes, le test devrait être constitué de sauts répétés, qui sont spécifiques à la tâche.
Notre objectif était de proposer un nouveau protocole de sauts permettant d'évaluer spécifiquement la fatigue, d'examiner sa reproductibilité absolue et relative et d’en déterminer sa durée idéale.
Vingt volleyeurs ont effectué cinquante contre-mouvement jump (CMJ) à une cadence de 33 sauts par minute à deux reprises, avec sept jours de récupération entre chaque séance. La hauteur des sauts a été calculée pour chaque CMJ à l'aide d'un système optoélectronique 3D, subséquemment intégrée pour déterminer les performances cumulées après 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45 et 50 répétitions.
La reproductibilité de la hauteur moyenne de saut n'est pas affectée par l'allongement du protocole et est élevée pour toutes les durées considérées (ICC > 0,94 ; MEB < 5%). La diminution de performance est directement proportionnelle à la durée du protocole de fatigabilité.
La mesure de la hauteur moyenne de saut pendant un protocole impliquant 25 CMJ à la fréquence de 33 sauts par minute semble représenter le meilleur compromis entre fiabilité, fatigue induite et considérations physiologiques. De plus, jusqu'à 25 répétitions, les sommes partielles par cinq répétitions peuvent être utilisées pour explorer plus avant les performances du sujet pendant le test.
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