Programme d'amélioration de la gestion de la douleur postopératoire

[fr] L’étude, conduite avant et après la mise en place d’un Acute Pain Service (APS) au sein d’un hôpital de 1 005 lits, décrit le processus d’implantation d’un APS. Les départements infirmier, anesthésie et chirurgie ont été impliqués. Dans cette étude nous avons cherché à évaluer les résultats d’un programme d’amélioration continue en définissant des indicateurs de qualité et en utilisant des outils qualité. Un programme qualité répondant aux recommandations de traitement de la douleur aiguë (multimodale) a été établi pour améliorer le soulagement de la douleur de tous les patients chirurgicaux hospitalisés.

Disciplines :

Public health, health care sciences & services

Author, co-author :

Bardiau, Françoise ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences de la santé publique > Santé publique : aspects spécifiques

Taviaux, Nicole

Albert, Adelin ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences de la santé publique > Département des sciences de la santé publique

Boogaerts, Jean

Stadler, Michaela

Language :

French

Title :

Programme d'amélioration de la gestion de la douleur postopératoire

Alternative titles :

[en] Program for improving the management of postoperative pain

Publication date :

December 2004

Journal title :

Douleurs: Evaluation, Diagnostic, Traitement

ISSN :

1624-5687

Publisher :

Elsevier Masson, Paris, France

Volume :

Pages :

307-312

Peer reviewed :

Peer reviewed

Available on ORBi :

since 18 February 2020

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Bibliography

Bardiau FM, Braeckman MM, Seidel L, Albert A, Boogaerts JG. Effectiveness of an Acute Pain Service in a general hospital. J Clin Anesth 1999; 11: 583-9. Commentaires : Mise en évidence de l'efficacité de l'implantation d'un service spécifique de prise en charge de la douleur (APS), basé sur les infirmières et supervisé par un anesthésiste. L'intensité de la douleur est mesurée par l'échelle visuelle analogique (EVA) toutes les 4 heures durant les premières 72 h post-opératoires pour l'ensemble des patients chirurgicaux. Des indicateurs douleur sont définis et calculés à partir des scores EVA. La qualité de l'analgésie est évaluée à partir des consommations antalgiques et des indicateurs douleur au cours des premières 72 heures post- opératoires. L'évaluation est réalisée avant (n = 1 304) et après (n = 671) l'implantation de l'APS. Les résultats montrent une différence (50 %) des indicateurs douleur pour certaines disciplines chirurgicales (vasculaire, maxillo-faciale, gynécologie, urologie et stomatologie) après l'implantation d'un APS.
Arnold S, Delbos A. Bilan à 5 ans de la gestion de la douleur post-opératoire dans le cadre d'une démarche qualité, en chirurgie orthopédique dans un établissement privé. Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation 2003; 22: 170-8. Commentaires : Le bilan à 5 ans par une étude prospective ouverte, d'un centre de la douleur post-opératoire suivant une démarche qualité, met en évidence la diminution du nombre de patients douloureux et de la douleur, les patients sont soulagés plus rapidement et plus souvent satisfaits de leur prise en charge. Le taux d'effets indésirables sont inférieurs aux chiffres de la littérature.
Kehlet H. Multimodal approach to control postoperative pathophysiology and rehabilitation. Br J Anaesth 1997; 78: 606-73. Commentaires : La chirurgie majeure est associée à un ensemble de conséquences indésirables telles que la douleur, des complications cardio-pulmonaires, infectieuses et thromboemboliques, des problèmes céré braux, nausée et paralysie gastro-intestinale, fatigue et retard de la convalescence. Comprendre la morbidité post-opératoire est nécessaire pour comprendre le rôle physiopathologique des différentes composantes des réponses au stress chirurgical et déterminer si les modifications de telles réponses peut améliorer les résultats chirurgicaux. L'analgésie multimodale peut conduire à augmenter la réduction des conséquences indésirables de l'intervention chirurgicale avec l'amélioration du rétablissement et la réduction de la morbidité post-opératoire et de l'ensemble des coûts.