Abstract :
[en] Size at reproduction is a key aspect of species life history that is relatively understudied for long-lived tropical trees. Here, we quantified reproductive diameter for 31 major timber species across 11 sites in Cameroon, Congo, and Central African Republic. Specifically, we examined whether (1) between-species variability is correlated with other species traits; (2) reproductive diameter varies within-species among sites; (3) reproductive status varies with crown exposure; and (4) the minimum cutting diameter limits (MCDL) imposed by national forest regulations enable seed trees to persist after logging operations. Consistent with studies conducted elsewhere in the tropics, we found great variability in diameter at reproduction among species, which correlated with adult stature (maximum diameter and height). For some species, reproductive diameter thresholds substantially varied between sites, and crown exposure had a significant positive effect on reproductive status. Most MCDLs were found to be suitable, with trees having a high probability of being seed trees at MCDL. Our findings have implications for the sustainable management of production forests, and they highlight questionable MCDLs for some species and between-site variation in reproductive diameter. The study also highlights the need for long-term phenological monitoring of tree species spanning a large range of ecological strategies to address both theoretical (species life history, allocation tradeoffs) and practical questions (MCDL).
[fr] La taille à la reproduction est un aspect essentiel de l'histoire de vie des espèces relativement peu étudié pour les arbres tropicaux. Dans cette étude nous avons quantifié le diamètre reproductif de 31 importantes espèces de bois d’œuvre à travers 11 sites au Cameroun, au Congo et en Centrafrique. Spécifiquement, nous avons examiné si (1) la variabilité entre les espèces était corrélée à d'autres traits des espèces; (2) le diamètre reproductif variait au sein des espèces entre les sites; (3) le statut reproducteur variait avec l'exposition du houppier à la lumière; et (4) les diamètres minimum d'exploitation (DME) imposés par les lois forestières nationales permettaient aux semenciers de persister après l'exploitation. En accord avec les études conduites dans d'autres régions tropicales nous avons trouvé une grande variation du diamètre à la reproduction entre les espèces, corrélée avec la taille adulte (diamètre et hauteur maximum). Pour certaines espèces, les seuils de diamètre à la reproduction montraient une variation importante entre les sites, et l'exposition du houppier à la lumière avait un effet significatif sur le statut reproducteur. La majorité des DME se sont révélés adéquats, les arbres ayant de fortes probabilités d’être des semenciers au DME. Nos résultats ont des implications pour la gestion durable des forêts de production, mettant en évidence des DME discutables pour certaines espèces et une variation du diamètre de reproduction entre les sites. L’étude met également en évidence la nécessité de suivis phénologiques sur le long terme d'espèces couvrant une large gamme de stratégies écologiques afin de pouvoir répondre à la fois à des questions théoriques (histoire de vie des espèces, compromis d'allocation des ressources) et pratiques (DME).
Scopus citations®
without self-citations
8
