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Abstract :
[fr] Ces dernières années, le développement du paramétrique a pris de l’importance en architecture et avec lui est apparu un nouvel engouement pour les méthodes d’optimisation. Malgré cela, leurs impacts restent assez limités dans la profession (Bradner, Iorio, & Davis, 2014). Les méthodes d’optimisation sont en effet peu transposées aujourd’hui en architecture, hormis pour la structure par les ingénieurs ou pour des pratiques plus spécialisées comme la disposition de fonctions en architecture industrielle. Ces pratiques sont par ailleurs généralement réservées aux grands bureaux ayant des moyens financiers importants, leur permettant de développer en interne, des algorithmes appropriés à chaque projet.
Aujourd’hui, on ne peut parler d’optimisation sans mentionner les algorithmes génétiques. Ils répondent en effet au souci de quantité d’informations ainsi qu’à la complexité grandissante rencontrée dans le projet d’architecture (Picon & Razavi, 2011). Cependant, d’autres alternatives existent (Hwang & Masud, 1979).
Ces méthodes hybrides sont encore peu développées en architecture mais sont le sujet d’investigation d’architectes tels que David Rutten (2011), Thomas Wortmann (2014) ou encore Judyta Cichocka (2015). Cette contribution présente différentes méthodes d’optimisation et leurs comparaisons à travers une série d’exemples. Cela permet d’une part d’évaluer la difficulté d’exécution et d’autre part de mettre en avant les bénéfices à en tirer. Elle met donc en évidence les possibilités d’optimisation autres que les algorithmes génétiques (Fasoulaki, 2007).