Abstract :
[en] In Gabon, peri-urban gardening is an opportunity to provide vegetables to the main cities,
such as Libreville and Owendo. Following a survey conducted in three market gardening areas, an
inventory was conducted on the socio-economic characteristics, the diversity of crops, and pesticide uses.
The cropped areas range from 0.08 ha to 0.4 ha per farmer, according to the site. National operators
represent 51%, while people from Burkina Faso manage 40% of vegetable production. The most
cultivated species throughout the year are amaranth (Amaranthus hybridus L.), lettuce (Lactuca sativa L.),
Guinea sorrel (Hibiscus sabdariffa L.) and black nightshade (Solanum nigrum L.). The most important
pests are Aphididae and some beetles. The most commonly used plant protection products are insecticides,
mainly conventional neurotoxic. Best crop monitoring, pest control including pesticide application
reduction, and the possibility to offer microcredit systems to small producers would help increasing
peri-urban healthy vegetable production and increase local food autonomy
[fr] Au Gabon, le rôle du maraîchage périurbain est essentiel à l’approvisionnement des villes en
légumes frais, notamment à Libreville et Owendo. Lors d’une enquête menée dans trois périmètres
maraîchers, un état des lieux a été réalisé sur les caractéristiques socio-économiques, la diversité des plantes
cultivées et les pesticides utilisés. Les superficies exploitées vont de 0,08 ha à 0,4 ha par maraîcher selon les
sites. Les exploitants interrogés sont à 51 % originaires du Gabon alors que 40 % sont originaires du Burkina
Faso. Les espèces les plus cultivées tout au long de l’année sont l’amarante (Amaranthus hybridus L.), la
laitue (Lactuca sativa L.), l’oseille de guinée (Hibiscus sabdariffa L.), la morelle noire (Solanum nigrum L.).
Les ravageurs les plus importants sont les Aphididae et quelques coléoptères. Les produits
phytopharmaceutiques les plus utilisés sont des insecticides neurotoxiques conventionnels. Une
meilleure maîtrise du suivi des cultures, une vulgarisation en protection des cultures y compris sur
l’emploi des pesticides ainsi que la possibilité de développer des systèmes de micro-crédits aux petits
producteurs permettraient d’augmenter la production légumière périurbaine et sa qualité sanitaire, ainsi que
d’accroître l’autonomie alimentaire locale.
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