[fr] Pour faire face aux critiques et aux besoins de rationalisation, le nouveau management public va voir le jour puis se répandre. Il va reposer sur une idéologie (Christensen et Laegreid, 2001) fondatrice centrale défendue par une part non négligeable de membres de la sphère politique, administrative ou encore du conseil en organisation : il s’agit de viser une amélioration des performances du secteur public en important des techniques de management que l’on retrouve dans les entités économiques du secteur privé (Chevalier et Loshak, 1982). Ces techniques devraient théoriquement ensuite être adaptées au contexte public pour générer autant de dispositifs concrets à opérationnaliser sur le terrain. En d’autres termes, en toute logique, il devrait y avoir une forme de continuité entre, d’une part, le discours promouvant la « managérialisation » de la sphère publique et, d’autre part, les pratiques concrètes observables sur le terrain. Le discours devrait déboucher sur la production de règles et d’outils nouveaux de fonctionnement, le tout étant à la base de l’émergence d’un nouveau référentiel (Muller, 1999) gestionnaire des administrations publiques.
Disciplines :
Sociology & social sciences
Author, co-author :
Schoenaers, Frédéric ; Université de Liège > Faculté des sciences sociales > Sociologie des ress. hum. et des systèmes institutionnels
Language :
French
Title :
Management et démocratisation, un mariage impossible?