Abstract :
[fr] Quand on parle d’évaluation et plus particulièrement d’évaluation des enseignements (EE), les expressions désignant l’objet à évaluer, mais aussi ce que ces expressions recouvrent, varient considérablement d’un pays à l’autre (Romainville et Coggi, 2009).
Témoin et acteur privilégiés de la réforme de l’EE dans notre institution, nous affirmons également que cette terminologie varie fortement à l’intérieur d’une même institution. Les sens, les représentations, les attitudes, les valeurs portées par l’évaluation des enseignements sont, dès lors, aussi, une affaire de terrain facultaire et, plus prosaïquement, d’individus.
Face à la nécessité, pour l’ULg, d’opter pour un système centralisé – nécessitant une vision commune - et devant un certain enlisement du dossier, nous avons rédigé une note méthodologique et proposé une démarche de travail comprenant neuf éléments linéaires plus quatre éléments transversaux. Utile pour baliser et structurer la réflexion, cette démarche doit
être perçue comme un outil
de dialogue partagé
par les divers acteurs,
ayant pour mission
d’implémenter les dispositifs d’évaluation. Elle n’a donc pas un caractère prescriptif. Cette démarche, largement étayé par la littérature vise à permettre aux différents regards de converger dans un processus itinérant. Dans notre institution, elle s’est révélée très efficace.
Celle-ci propose [1] de déterminer les objectifs et la posture de l’évaluation [2] d’analyser les niveaux d’investigation et les sources disponibles [3] de déterminer les objets de l’évaluation [4] de déterminer les outils de l’évaluation [5] de construire ces outils [6] de mettre en œuvre ces outils et de récolter le matériel d’évaluation [7] de traiter les données et de porter un jugement [8] de prendre des décisions de régulation [9] de réguler le dispositif d’évaluation.
Les éléments transversaux sont liés à [1] la planification [2] la contextualisation-acceptation [3] l’information-formation et [4] la microrégulation.
Notre communication portera sur cette démarche ainsi que sur une analyse critique de son utilisation à l’ULg.