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Abstract :
[en] This Ph.D. thesis applies incentive theory – and especially, when relevant, the principal-agent
theory – to several aspects of public resource management in developing countries. It uses analytical models taking account of realistic constraints of these economies. The first part of the dissertation studies the incentive problems associated with foreign aid management. The second part deals with some “domestic” problems linked with public resource management in those countries. Chapter 2 proposes an analytical framework to guide the design of public expenditure management systems (more precisely, the type of controls a Ministry of Finance could apply to line ministries) according to country-specific parameters. Chapter 3 suggests that, when traditional incentives (sanctions and rewards) fail – which may be the case, at least in the short run, in many developing countries) – increasing public affairs transparency can help improve public outcomes, notably through relying on "informal" accountability systems. Chapter 4 reviews the literature and then draws some important results as to the motivation of public agents. In addition to specific results on the issues targeted in each chapter, this dissertation offers a coherent analytical picture of public resource management in developing countries, and a number of general lessons may be drawn. Improving public outcomes must indeed pass through providing public agents with adequate incentives, so as to align their interests with their principal’s. Different tools may be used, depending on their cost-effectiveness: e.g., controls, incentive premiums, factors acting on non-materialistic motivations or on informal accountability mechanisms. The thesis also proposes some lessons as to the sequencing of reforms dealing with public resource management.
[fr] Cette thèse de doctorat applique la théorie des incitants – et plus particulièrement, lorsque c'est
pertinent, la théorie économique de l'agence – à plusieurs aspects de la gestion des ressources publiques dans les pays en développement. Elle utilise des modèles analytiques en prenant en compte des contraintes réalistes de ces économies. La première partie de la thèse étudie les problèmes d'incitation associés à la gestion de l'aide extérieure. La seconde partie traite de problèmes "domestiques" liés à la gestion des ressources publiques dans ces pays. Le chapitre 2 propose un cadre d'analyse pour guider la conception de systèmes de gestion des dépenses publiques (plus précisément, quant aux types de contrôle qu'un Ministère des Finances peut exercer vis-à-vis des ministères sectoriels) en fonction de paramètres particuliers. Le chapitre 3 suggère que, lorsque les incitants traditionnels (sanctions et primes) échouent – ce qui peut être le cas, du moins à court terme, dans beaucoup de pays en développement – accroître la transparence des affaires publiques peut aider à améliorer les résultats du service public, notamment en recourant aux systèmes "informels" de redevabilité. Le chapitre 4
revoit la littérature et extrait d'importants résultats quant à la motivation des agents publics. Outre les résultats spécifiques aux questions traitées dans chaque chapitre, cette thèse offre une vision analytique cohérente de la gestion des ressources publiques dans les pays en développement, et une série de leçons générales peuvent être tirées. L'amélioration des résultats du service public doit en effet passer par la fourniture d'incitants adéquats aux agents publics, afin d'aligner leurs intérêts avec ceux de leur principal. Différents outils peuvent être utilisés, en fonction de leur rapport coût-efficacité, comme des contrôles, des primes incitatives, des facteurs agissant sur la motivation non-matérielle ou les mécanismes de redevabilité informelle. Cette thèse propose également quelques leçons quant à la séquence des réformes liées à la gestion des ressources publiques.