[fr] Il est pratiquement possible de représenter, par voie cartographique, tous les résultats issus d'un inventaire réalisé par échantillonnage, que ce soit en termes de variables quantitatives réparties en classes d'amplitudes fixées ou de variables qualitatives codées sur une échelle de valeurs prédéfinie. A la condition d'être de type systématique [RONDEUX, 1993], cet échantillonnage assure une représentation cartographique homogène d'autant plus fine, lisible et fiable que la maille définissant l'emplacement des unités de sondage est dense et que la variabilité de l'élément ou de la variable à illustrer est faible. La localisation géographique de l'information, en particulier forestière, permet de donner une autre dimension aux résultats et offre d'évidentes perspectives de valorisation de ceux-ci, en particulier lorsqu'il s'agit de problèmes relevant de la gestion de l'espace et de stratégies touchant son organisation à une large échelle. Ces propos sont illustrés par la réalisation de cartes relatives à une situation photographiée par le premier inventaire forestier wallon mis en oeuvre [RONDEUX, 1988] entre 1980 et 1984. Elles concernent, à titre d'exemple et compte tenu des contraintes exposées au paragraphe 2, la répartition entre propriétés publiques et privées, les types de peuplement (feuillus ou résineux) et la structure de ceux-ci, les volumes à l'hectare de la totalité du matériel ligneux vivant et les niveaux de productivité des peuplements d'épicéa commun. Nous envisagerons sur un plan général le type de relations unissant un inventaire par échantillonnage à une représentation cartographique thématique (paragraphe 2), nous présenterons ensuite les documents proposés après avoir précisé la définition aussi stricte que possible des variables entrant en ligne de compte (paragraphe 3) avant de terminer par une brève conclusion (paragraphe 4).