Abstract :
[fr] L’étude de la familiarité spatiale veut mesurer à quel degré les lieux qui composent tant l'espace de vie que la carte mentale d'un individu lui sont familiers. Se basant sur l'étude de Gale, Golledge, Halperin et Couclelis (1990), l'article explore la familiarité spatiale des habitants de deux communes périurbaines au nord de Liège (Belgique) : il questionne les liens entre les différentes dimensions cognitives (visuelle, toponymique, localisation) entre elles, et vis-à-vis de la dimension comportementale (fréquentation). Il recherche les nouveaux lieux de référence des populations de ces espaces périurbains ainsi que les facteurs favorables à une bonne familiarité d’un lieu. L'influence de la mobilité des habitants – ancienneté de résidence, mobilité quotidienne liée au travail, modes de déplacement – sur la familiarité spatiale est enfin analysée.
[en] Analysing spatial familiarity aims to measure how places included in the life-world and in the cognitive map are familiar. Based on the study of Gale, Golledge, Halperin & Couclelis (1990), this paper explores the spatial familiarity of the inhabitants of two municipalities at the fringe of Liege (Belgium): it questions the links between the cognitive dimensions (visual, nominal, localisation) and themselves and the behavioural dimension (passing). It seeks new relevant places for the population of these urban fringe as well as the favourable factors to a good familiarity of a place. Finally, it scrutinizes the influence of people's mobility – period of residence, commuting to work, modes of transport – on spatial familiarity.
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