Abstract :
[en] While Flesch's methods have been widely used in America in business, advertising, journalism, education, and literature, little has been done in French speaking countries. Samples were made from French texts, these same rewritten to raise readability, and English texts translated into French. The author concludes that standards are so different that new readability and interest scales must be designed. (PsycINFO Database Record (c) 2010 APA, all rights reserved)While readability tests are widely used in America in business, advertising, journalism, education and literature as weil, not much has been done in this field in French speaking countries. A/ter analysing briefly the concept of readability, the Author /ocusses on R. FLESCH's tests. FLESCH's general approach is described. Do the tests also apply fa French 1 Dr. De LANDSHEERE answers ((Y es ll, But some adjustments are needed. A/ter a firsf period o/ research he tentative/y indicates the nature of these adjustments. Ta support his demonstration, the Author submits graded text samples : a) English lexis measured by FLESCH, and French translation: comparison of scores. b) Original French texts with scores. c) Original French texts and re ... writing in arder to raise readability : comparison of scores. The Author concludes thal the firsf results are very encouraging. However, new readability and inferes! scales must be designed. As /or school use, the American standards are loo different from the Western European standards and a new readability graduation is necessary. Sorne needed research is final/y indicated and the desirabi/ity of interdisciplinary approach (Education, psycho/ogy, sfatistics, linguistics, anthropology and sociology) is stressed.
[fr] Les sondages effectués semblent prouver que, pour le français aussi, le score de facilité permet une gradation objective des textes, dans le sens '.que nous avons défini plus haut. 2. L'étalonnage américain ne paraît cependant pas applicable à la langue française. a) Une nouvelle echelle dedifficulté doit être élaborée. On tiendra compte du fait que le nombre de syllabes pour cent mots est normalement plus élevé en français qu'en anglais. Or, il semble que Flesch a pondéré plus fortement le pourcentage des syllabes que la longueur moyenne des phrases ce qui cause une distorsion d'autant plus forte en français ; b) Les indications données par Flesch concernant les niveaux scolaires ne peuvent pas s'appliquer aux pays européens de langue française ; c) Nous pensons que des enquêtes sur la compréhension des textes de presse, de publicité, des règlements administratifs, etc., par les -adultes sont non seulement nécessaires dans le cadre de cette recherche mais qu'elles rendraient aussi les plus grands services aux responsables de la culture et aux hommes d'affaires ; d) Ces recherches préliminaires nous ont par ailleurs conduit à une question inattendue : la lisibilité de l'anglais ne serait-elle pas plus grande que celle, du français ? Nous ·avons le sentiment que oui. En vue d'une vérification de cette hypothèse, on pourrait commencer par compter les déplacements oculaires de sujets équivalents pour lire des textes anglais et français semblables. Une recherche comparée sur la rapidité de compréhension serait aussi indiquée. 3. Nous ne disposons pas encore d'éléments suffisants pour nous prononcer suda Slgriification du score d'intérêt humain. On spécule rarement -sans succès sur l'égocentrisme des individus, encore conviendrait ... il de déterminer dans quelle mesure l'elèvement du score d'intérêt humain correspond à une motivation plus grande chez le sujet. a) Des expériences avec groupes témoins, montreront comment les enfants et les adultes réagissent ; b) On peut formuler l'hypothèse que l'impact de la technique de motivation considérée diffère selon les cultures. De telles recherches appellent la collaboration directe des pédagogues, des psychologues, des linguistes et des statisticiens. Mais d'autres disciplines comme l'anthropologie et la sociologie devront aussi être entendues.