Abstract :
[en] Parasitological data of various malarial studies performed in the Congo where Plasmodium falciparum malaria is holoendemic in rural and suburban zones between 1988 and 1991, were analyzed with the intention of establishing diagnosis and prognosis value of Plasmodium falciparum parasitaemia in areas with high perennial transmission. In such an area Congolese school children (6-10 years old) had 88% P. falciparum index, this is the same percentage as that for children hospitalized with a pernicious attack. However, the parasite load is distributed differently; parasitaemia is greater than 6,000 asexual form for P. falciparum (af/Pf/µl) in only 4,6% of cases in the former group, versus 67% in the second group. A threshold of 10,000 af/Pf/µl above which the Plasmodium infection triggers a febrile attack in semi-immune children, is confirmed in school children in a rural context where the factor of taking antimalarial drugs within the preceding days is negligible: three out of four children with levels above this threshold are febrile versus 4,1% (7 out of 170) with lower blood parasite levels. Some adults where also asymptomatic carriers but much less frequently and with lower mean parasitaemia levels.
The parasite load mirrors the clinical severity although this concept can be misleading as an individual prognostic criterion and foor hospital studies carried out in areas where multiple drug administration before hospitalization is common. For the studies recently performed in Brazzaville, the 5% threshold of parasitized red cells, the WHO severity criterion was never reached in asymptomatic subject or in cases of simple attack; it was reached in one out of two cases of pernicious attack.
[fr] Les résultats parasitologiques de plusieurs enquêtes sur le paludisme à P. falciparum menées entre 1988 et 1991 au Congo où en milieu rural et suburbain cette espèce est holoendémique, sont analysées dans le but d’apprécier leur valeur diagnostique et pronostique. Chez 174 enfants asymptomatiques, âgés de 6 à 10 ans, vivant en milieu suburbain du sud-ouest du pays, l’indice plasmodique est de 88%. Ce pourcentage est identique à celui des enfants hospitalisés à la même époque pour accès pernicieux au CHU de Brazzaville. Mais la répartition des charges parasitaires est bien diférente: la parasitémie est supérieure à 6000 formes asexuées de P. falciparum /µl (fa/Pf/µl) dans seulement 4,6% des cas pour les premiers et dans 67% des cas pour les seconds. Le seuil de 10,000 fa/Pf/µl au delà duquel l’infection plasmodiale déclencherait un accès fébrile chez les enfants semi-immuns, se vérifie chez les écoliers en milieu rural où le facteur prise de médicaments antipalustres dans les jours précédents est négligeable: trois des quatre enfants dépassant ce taux, étaient fébriles contre 4,1% (7 sur 170) pour les parasitémies inférieures. Les adultes sont également porteurs asymptomatiques, mais beaucoup plus rarement et avec des parasitémies en moyenne, plus faibles. La charge parasitaire s’élève parallèlement à la gravité clinique mais cette notion peut être prise en défaut en particulier en tant que critère pronostique à titre individuel et en cas d’enquêtes hospitalières où la consommation d’antimalariques est élevée au sein de la population. Pour les études présentées, le seuil de 5% d'hématies parasitées , critère de gravité pour l'OMS, n'est jamais atteint chez les sujets asymptomatiques, ni en cas d'accès simple; il l'est une fois sur 2 en cas d'accès pernicieux.
Carme, B.; Centre Hospitalier Universitaire d'Amiens - CHU AMIENS > Parasitologie-Mycologie
Mbitsi, A.; Programme de lutte contre le paludisme, Brazzaville, Congo
Moudzeo, H.; Programme de luttte contre le paludisme, Brazzaville, Congo
Bouquety, J. C.; Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, Congo > Pédiatrie, soins intensifs
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