Abstract :
[fr] Le cancer du sein touche une femme sur huit dans les pays occidentaux. Son incidence a considérablement augmenté au cours de ces deux dernières décennies mais, en même temps, le niveau de mortalité spécifique est resté stable et a même diminué en Europe et aux Etats-Unis, notamment, grâce à l’apport de nouvelles armes thérapeutiques, aux changements dans l’utilisation du traitement hormonal substitutif à la ménopause et à un diagnostic plus précoce. Malgré cela, le cancer du sein reste la première cause de décès par cancer chez la femme de moins de 65 ans. Le cancer du sein «triple négatif», un sous-type représentant environ 10 % des cancers du sein, est caractérisé par l’absence de récepteurs hormonaux aux oestrogènes et à la progestérone et l’absence d’expression du facteur de croissance HER-2 en étude d’immunohistochimie. Ce type de cancer du sein est associé à un profil clinique défavorable avec un haut risque de rechute métastatique précoce. De plus, le cancer du sein «triple négatif» ne présente aucune cible thérapeutique propre et son pronostic est donc particulièrement mauvais. La définition de facteurs prédictifs de la réponse tumorale aux différents traitements et l’apport des thérapies ciblées sont deux pistes susceptibles d’améliorer la prise en charge et la survie des patients atteints par ce type de cancer extrêmement agressif.
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