Abstract :
[fr] S’il est unanimement admis que le traitement de l’hypertension artérielle améliore le pronostic cardiovasculaire des patients qui en sont atteints, force est de constater que la moitié des patients traités n’ont pas leur pression artérielle normalisée. Un des facteurs responsables de ce relatif échec est la mauvaise adhésion au traitement (non médicamenteux et pharmacologique). Ce problème d’observance est multifactoriel. Interviennent le patient, sa maladie, son traitement et l’environnement thérapeutique où la relation médecin-malade joue un grand rôle. Pour améliorer l’observance, comme d’ailleurs la persistance du traitement, il faut d’abord y penser. Le dialogue avec le patient sur l’observance doit être mené à chaque consultation. Une excellente relation médecin-patient, une éducation sur l’hypertension, ses risques et les moyens d’éviter les complications, le choix de schémas de traitement bien tolérés, simplifiés et introduits progressivement, la recherche et la limitation des effets secondaires générés, le partenariat de la famille et du pharmacien dans la prise en charge, la stimulation de l’automesure de la pression artérielle par le patient sont autant de pistes importantes pour améliorer ce paramètre. Ceci permettrait, à coup sûr, de réduire les complications cardiovasculaires liées à l’hypertension et le coût pour la société.
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