Abstract :
[fr] La décision de traiter des sujets dont la pression artérielle diastolique (PAD) dépasse 105 mmHg ne se discute plus.En effet, les bénéfices retirés de l'abaissement tensionnel dépassent de loin la contrainte et les effets secondaires inhérents au traitement. Par contre, pour des PAD se situant entre cette limite supérieure et 90 mmHg, l'utilité d'un traitement antihypertenseur reste discutée. Les effets favorables sont plus nets dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux que des infarctus du myocarde, en tout cas chez les patients de moins de 60 ans. En outre, les effets secondaires liés à la prise de médicaments antihypertenseurs sont relativement fréquents. Il ressort de grandes études multicentriques que pour ce type d'hypertension (HTA) légère, la plus fréquemment rencontrée, sans répercussion systémique, on peut postposer de quelques mois le début d'un traitement médicamenteux pour confirmer l'élévation de PA. Pendant cette période, des règles bygi éno-di ét étiques sont proposées et des contrôles tensionnels réguliers sont réalisés. A la fin de cette période, les patients dont la PAD demeure supérieure ou égale à 100 mmHg justifient probablement un traitement médicamenteux. Par contre, pour ceux dont la PAD se situe entre 90 et 99 mmHg, aucun consensus n'a pu être obtenu. Pour ce type de patients, il apparaît nécessaire d'établir un profil de risque cardio-vasculaire pour s'efforcer d'identifier ceux qui tireront un réel bénéfice du traitement pharmacologique de leur hypertension artérielle.
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