V. Pirenne-Delforge, Retour à la source. Pausanias et la religion grecque, Kernos supplément 20 (2008).
Un exemple parmi d'autres: le « megaron » de Lykosoura. Voir M. Jost, Sanctuaires et cultes d'Arcadie (1985) 177 et fig. 1-3, pi. 46.
Les comptages qui apparaissent dans la suite sont fondés sur l'index lemmatisé de la Périégése réalisé au Laboratoire d'Analyse Statistique des Langues Anciennes (LASLA) de l'Université de Liège: V. Pirenne-Delforge - G. Purnelle, Pausanias, Periegesis. Index verborum, Liste de fréquence. Index nominum (1997).
Cet index se fonde sur l'édition en trois volumes, parus chez Teubner, de M. Rocha-Pereira, Pausanias Graeciae Descriptio (1989-1900 2).
Cf. Pollux I, 6-10. - M. Morani, « Sull'espressione linguistica dell'idea di nelle civiltà classiche », in: M. Sordi (éd.), Santuari e politica nel mondo antico (1983) 5-32;
M. Casevitz, « Temples et sanctuaires: ce qu'apprend l'etude lexicologique », in: G. Roux (éd.), Temples et sanctuaires. Séminaire de recherche 1981-1985 (1984) 81-95.
Paus. I, 39,3: III, II,I.
Le chiffre indiqué entre parenthéses correspond à l'ensemble des occurrences du mot qui précède.
La limite physique de l'enclos est parfois une « barrière de pierres » I, 42,7;l II, 15, 3; 35, 10;l V, 13, 1; VI, 20, 7;l 25, 1; VIII, 31, 5;l 37, 10;l X, 38, 6 (2 occ).
- 675 occurrences, dont une restitution.
Cf. aussi J. Rudhardt, Notions fondamentales de lapensée religieuse et actes constitutifs du culte dans la Grèce classique (1958, 19922) 23, 26-27.
E. g. Paus. II, 23, 2-4;l 24, 1-2;l 27, 5;l VII, 21, 10-11;l 23, 9;l 24, 1; X, 38, 12.
Paus. I, 22, 1-3:(suit l'histoire du héros). 3.
Cf. J. W. Riethmüller, Asklepios. Heiligtümer und Kulte I (2005) 250-273.
Cf. V. Pirenne-Delforge, L'Aphrodite grecque (1994) 26-34.
Paus. I, 40, 6
A. Muller, « Megarika I-II », Bulletin de Correspondence Hellénique 104 (1980) 83-92.
E. g. le hieron de Peitho à Sicyone (II, 7, 7-8);
Celui d'Artemis Peitho à Argos (II, 21, 1);l celui dAphrodite Nymphia entre Hermione et Trézène (II, 32, 7);
Ceux de Poséidon et Artémis à Sparte (III, 14, 2);
Ceux d'Asdépios et Aphrodite à Cyllène (VI, 26,5);
Ceux de Dionysos et Artemis à Phelloè (VII,26,11);
Ceux de Déméter, Dionysos et Sarapis à Kopai (IX, 24, 1).
Paus. I, 28, 4;
Paus. IX, 33, 3;
E.g. Paus. I, 17, 2;l 19, 3;l 23, 7;l 28, 6;l 33, 2 (Némé sis à Rhamnonte, où les fouilles ont mis au jour des restes de temple);l I, 40, 2;l II, 33, 3;l III, 22, 8;l VII, 23, 7;l VIII, 37, 11; X, 34, 7.
Paus. I, 20, 3;
Paus. I, 34, 1:(après le réck des aventures d'Amphiaraos, la description reprend)
E.g. Paus. I, 8, 4 (Arès à Athènes);
I, 18, 6 (Zeus Olympien à Athènes);
II, 1, 7 (Poséidon sur l'lsthme);
Apollon Lykios à Argos (II, 19, 3-7);
II, 26, 1 (Asclépios à Épidaure);
III, 16,6 (Lycurgue à Sparte);
III, 26,1 (Ino sur la route entre Oitylos et Thalamai);
VI, 20, 2 (Ilithyie à Olympie);l
VIII, 37, 1 (Despoina à Lykosoura);
X, 2, 2 (et tout au long du livre X, Apollon à Delphes).
E.g. Paus. I, 36, 4 par rapport à I, 1, 4 Pour 1'Athéna du Phalère;
I, 41, 3, naos d'Artémis et Apollon à Mégare, hieron pour conclure le mythe fondateur;l
II, 5, 6 par rapport à II, II, I pour l'Athéna de Sicyone;
VI, 25, 2 par rapport à VI, 25, 3 pour l'Hadès d'Élis;
VII, 19, 3 par rapport à VII, 22, 11 pour l'Artémis Triklaria à Patras;
VIII, 4, 8 par rapport à VIII, 45, 4-5 pour l'Athéna Alea de Tégée.
Paus. II, 35, 6: Bon nombre d'occurrences en alternance avec naos pour un même sanctuaire ne permettent cependant pas d'etre aussi affirmatif: hieron est soit le générique qui désigne le sanctuaire intégrant le temple, soit le temple lui-même;l e.g. II, 21, 8-10 et 22, I; III, 17, 2;l VIII, 25, 4 & 6;l 31, 5-6;l IX, 33, 5-6.
VIII, 54, 5. Cf. aussi l'autel d'Arès à Mantinée (VIII, 32, 3)
Paus. III, 20, 8;l VIII, 41, 4;l IX, 19, 5;l 25, 3. Cf. IX, 16, 6 et X, 35, 7, où le naos apparaît comme tel.
E.g. Paus. II, 25, 6.
Paus. II, 10, I;
Cf. infra, pour l'étude du mot.
Paus. II, 10, 2;
Paus. II, 10, 4-6;
Paus. II, 18, 3;
Cf. Paus. VIII, 10, 2;
Thésée à Athenes (I, 17, 2); lle héros Kychreus à Salamine, sorte de démon ophidien (I, 36, 1), Métanire près d'Éleusis (1, 39, 2), les Leucippides (III, 12, 8;l 16, I), Achille (III, 20, 8) et Hélène (III, 15, 3) à Sparte, Dryops á Asiné (IV, 34, 11). Cf. aussi notes suivantes. - Indé- pendamment d'une description directe est encore mentionne ĺe hieron d'Hélène à Rhodes (III, 19,10).
Cf. infra, p. 163-165.
Sur les variations rituelles dans le culte des « héros », voir notamment G. Ekroth, The Sacrificial Rituals of Greek Hero-Cults (2002).
Paus. III, 16, 6: et il s'avère un peu plus loin qu'il comprend même un temple
Machaon (III, 26, 9), ses enfants (IV, 3, 2), Polémokratos (II, 38, 6). Peut-être Mélampous à Aigosthènes entre-t-il dans cette catégorie (I, 44, 5).
Paus. II, 23, 2.
Paus. I, 36, 1.
Paus. I, 17, 2-6.
Paus. I, 17, 6.
Pollux I, 6. - Une inscription de Lébadee (Inscriptions Graecae VII 3077, 1. 2) datée de la fin du 1" s. - début II's. ap. J.-C. évoque les reparations à effectuer au péribole (? le mot est restitué) du sèkos sacré de Zeus Trophonios. II devait s'agir de la grille qui entourait l'entrée de l'adyton, dont l'appellation locale fait done un sèkos.
Cf. M.-Chr. Hellmann, Choix d'inscriptions arcbitecturales grecques traduites et commentées (1999) no 13. Pausanias n'utilise pas le terme de sèkos à Lebadee (cf. infra, n. 187).
En relation avec la prise de pouvoir de Pisistrate: Aristote, Athenaion Politeia 15, 4.
Cf. aussi Thucidide VI, 61;l Andocide, Sur les mystères 45.
Le point sur la question chez CI. Calame, Thésée et l'imaginaire athénien (1990) 154 et n. 32, 180-181.
Plutarque, Cimon 8, 7.
Occurrences dont 3 citations.
C'est la raison pour laquelle il nest guère évident, en se fondant sur son témoignage, de considérer que le naos d'Athéna Polias qu'il situe sur l'acropole d'Athènes est inclus dans l'Érechtheion (I, 27, 2). Je reprends ce dossier dans une etude spécifique à paraitre dans les Mélange s en l'honneur de Madeleine Jost. La discussion a été recemment ranimée par des études fouillées: e.g. M. Osanna, « Pausania sull'Acropoli: tra l'Atene di Endoios e l'agalma caduto dal cielo », Melanges de l'École Francaise de Rome, Antiquité113 (2001) 321-340;
G. Ferrari, « The Ancient Temple on the Acropolis at Athens », American Journal of Archaeology 106 (2002) 11-35;
J. Pakkanen, « The Erechtheion Construction Work Inventory (IG I' 474) and the Dörpfeld Temple », American Journal of Archaeology no (2006) 275-281;
H. Gerding, « The Erechtheion and the Panathenaic procession », American Journal of Archaeology no (2006) 389-401 (avec une bibliographie complémentaire).
Paus. II, 7, 2 (trad. G. Roux, infra n. 83, p. 54).
Paus. VI, 24, 10
Sur ce point, la synthèse de M. Chr. Hellmann est particulièrement éclairante: L'architecture grecque. 2. Architecture religieuse et funéraire (2006) 28-34.
Sur 85 occurrences, 67 emplois s'inscrivent dans une description et concernent 44 endroits différents, 17 fois le mot est employé hors de route description pour évoquer II licux différents, et il apparaît également dans une citation.
À deux reprises, sans préciser l'espèce des arbres, il détermine (VIII, 35, 6;l VIII, 38, 5). Il serait absurde d'en déduire que l'alsos indéterminé n'était pas nécessairement boisé. Cf. les emplois repris chez Casevitz, « Temples et anctuaires », loc. cit. (note 4)91-93.
À cinq reprises, Pausanias qualifie II, 36, 8: l'alsos de Lerne oú Déméter et Dionysos étaient particuliè rement honorés;l
VIII, 37, 10: et pas en II, 11, 3 comme l'affirme Chr. Jacob, « Paysage et bois sacrés: dans la Périégése de la Grèce de Pausanias », in: O. de Cazenove - J. Scheid (éds.), Les Bois sacrés. Actes du Colloque International organisépar le Centre Jean Bérard et l'École Pratique des Hautes Études (V section) (1993) 31-44, spec. 34. Pour une tentative de definition de l'alsos
voir P. Bonnechere, « The Place of the sacred grove (alsos) in the mantic rituals of Greece: the example of the oracle of Trophonios at Lebadeia (Boeotia) », in: M. Conan (éd.), Sacred Gardens and Landscapes: Ritual and Agency (2007) 17-41, spéc. 41.
G. Roux, Pausanias en Corintbie (Livre II, 1 à 15) (1958) 96, a bien mis cette predilection en evidence.
Cf. plus récemment D. Birge, « Trees in the Landscape of Pausanias' Periegesis», in: S. Alcock- R. Osborne (eds.), Placing the Gods. Sanctuaries and Sacred Space in Ancient Greece (1994) 231-245
et A. Jacquemin, « Les curiosités naturelles chez Pausanias », in: G. Siebert (éd.), Nature et paysage dans la pensée et I'environnement des civilisations antiques. Actes du Colloque de Strasbourg 11-12 juin 1992 (1996) 121-128.
Sur la route vers Pharai, en Achaïe, Pausanias a vu un alsos de platanes que le temps a creu- sés et tellement grands que les gens pique-niquent ou dorment dans leurs troncs (VII, 22, 1). - L'analyse qui suit prend uniquement en compte les 42 bois sacres inclus dans une description topographique, et non les evocations de mémoire ou littéraires.
Paus. II,2,4.
Paus. II,11,3.
Paus. IV, 33, 4.
Paus. II, 2, 4: dans l'alsos appelé Kraneion, à l'extérieur de Corinthe, se trouvent un temenos de Bellérophon, un naos d'Aphrodite et un taphos de Laïs;l VII, 21, 11: au rivage de Patras, en Achaïe, un alsos aux promenades rafraichissantes en été abrite des temples de dieux, en l'occurrence Apollon et Aphrodite.
X, 33, 12: À ces réferences, il faut ajouter les cas repris supra, à la note 84 et infra, n. 95
Paus. III, 22, 6:III, 26, 5:VIII, 36, 6: IX, 24, 4: Dans ces deux derniers cas la conjonction τε καi rend la relation entre le naos et l'alsos tout à fait claire.
Paus. II, 13, 3-4.
Si l'on en croit Strabon, Dia est le nom local d'Hèbè (VIII, 6, 24). Il use du terme hieron pour évoquer son sanctuaire.
Paus. II, 13, 4.
Paus. II, 11, 4.
Eschyle, Euménides 956-967.
Paus. II, 37, 1.
Paus. II, 37, 2.
Paus. II, 37, 2-6.
Paus. II, 36, 8.
Paus. X 32, 10.
Paus. X, 33, 12.
Paus. X, 38, 8.
Paus. X, 38, 9. II précise que les murs étaient recouverts de peintures, mais que les effets du temps les ont effacées.
Le cas des Dioscures des environs de Pharai en Achaïe est clair : lalsos leur appartient et on n'y trouve plus ni temple, ni statues, mais bien un autel; Paus. VII, 22, 5.
Paus. V, 10, 1. L'appellation conventionnelle d'AItis serait une déformation du mot Cf. Casevitz, « Temples et sanctuaries », loc. cit. (note 4) 93, note 78.
Paus. IX, 39, 2;l 39, 4.
Paus. IX, 39, 9.
Paus. IX, 29, 5 (2 occ.); IX, 31, 3 (2 occ).
Paus. VII, 27, 9.
Paus. VIII, 37, 10.
Paus. II, 22, 3;l VIII, 31, 5;l VIII, 36, 6;l IX, 25, 5. Cf. Pirenne-Delforge, Retour à la source, op. cit. (note 1) chap. VI.
Paus. III, 22, 6-7.
Paus. VII, 27, 3.
Paus. VII, 23, 9.
Paus. IX, 39, 2 et 4. La même explication a été avancée pour l'attribution de hiera ou de naoi à des personnages que nous qualifions d'héroïques.
E. g. Paus. 1, 42, 7;l II, 28, 7;l IV, 1, 5-6;l V, 13, 1; VIII, 35, 8.
Cf. Birge, « Trees », loc. cit. (note 85) 236-237. - Des textes contemporains associent pourtant le terme d'alsos à un tombeau héroïque, ce qui laisse penser que Pausanias a fait ce choix sciemment: e.g. Inscriptiones Graecae II, 3819 (époque impériale), pour un philosophe. Je remercie Pierre Bonnechere pour cette indication.
Paus. II, 11, 6:
M.P.J. Dillon, « The Ecology of the Greek Sanctuary », Zeitschrift für Papyrologie und Epi-graphik 118 (1997) 113-127, spéc. 116-119;l
G. Ragone, « Dentro Economia e tutela del bosco sacro nell'antichità classica », in : C.A. Livadie -F. Ortolani, Il sistema uomo-ambiente tra passato e presente (1998) 11-25.
Sur 58 occurrences, 44 emplois s'inscrivent dans une description et concernent 34 endroits différents, 10 fois le mot est employé hors de toute description pour évoquer 10 Iieux diffé-rents, et il apparait également dans 3 citations.
Cf. W. Donlan, « Homeric temenos and the Land Economy of the Dark Age », Museum Helveticum 46 (1989) 129-146.
Paus. I, 18, 7:
Une occurrence de temenos semble relever d'un tel souci: dans le récit de la pétrification de la prêtresse d'Athéna Itonia, Pausanias utilise temenos juste après avoir désigné le sanctuaire à l'aide des termes hieron et naos (IX, 34, 2). Cf. aussi IX, 10, 5.
Paus. V, 13, 1.
A deux reprises encore, le Pélopion sera évoqué sous le nom de V, 14, 10 et 27, 1 Les autres mentions du sanctuaire le qualifient simplement de Pélopion (V, 13, 1; 13, 8;l 24, 5).
Paus. II, 32, 1.
Paus. X, 9, 3.
Paus. X, 9, 1.
En X, 37, 6, Pausanias se fait l'écho d'un oracle qui désigne le sanctuaire delphique d'Apol-lon par le terme de temenos, que le Périégète paraphrase en utilisant le même mot. De meme, l'épigramme d'un ex-voto de l'Altis désigne le sanctuaire de Zeus à Olympie comme temenos (VI, 3, 14).
Paus. VIII, 38, 6.
Même en dehors d'une description, le sanctuaire arcadien est temenos: IV, 22, 7.
Jost, Sanctuaires, op. cit. (note 2) 180-181.
Paus. III, 20, 3.
Paus- III, 20, 9. Ce Kranios semble être une version locale d'Apollon Karneios : D. Musti - M. Torelli, Pattsania. Guida della Grecia. Libro III: La Laconia (1991, 1992) 259.
Paus. Ill, 26, 7. En II, 1, 8, Pausanias décrit le socle d'une des statues du sanctuaire de Poséidon sur l'lsthme où apparaissent les Néréides. Saisissant l'occasion de cette mention, il précise que ces déesses reçoivent des honneurs en maintes places et que, notamment, on leur dédie des temenè près des ports. - À Patras, près du port, un temenos d'Aphrodite accueillait une statue acrolithe de la déesse (VII, 21, 10).
Paus. VIII, 54, 6.
Paus. IX, 34, 5. - Le sanctuaire de Zeus sur le mont Ithomè en Messénie ne fait pas l'objet d'une description directe, mais se voit évoqué à maintes reprises au fil des récks sur les guerres avec Sparte qui occupent la majeure partie du livre IV. Pausanias use une fois du mot temenos (IV, 3, 9) et deux fois de hieron (IV, 12, 8;l 33, 1) pour le désigner.
Paus. X, 38, 8
Paus. I, 40, 4 et 6.
Paus. VII, 20, 7-9
, 1, 3. Cf. D. Musti - L. Beschi, Pausania. Guida della Grecia. Libro I: L'Attica (1982, 19954) 254. - Un temenos était consacré au même Zeus Sôter, avec des agalmata, à Aigion (VII, 23, 9).
Strabon (IX, 15 [C396]) évoque pareillement le hieron accueillant de petits portiques avec des peintures et des statues à l'air libre.
Paus. I, 18, 2.
G. Dontas, « The True Aglaurion », Hesperia 52 (1983) 48-63.
Paus. 11, 4, 6 : un temenos d'Isis Pelagia, l'autre d'Isis Égyptienne, un temenos de Sarapis et l'autre du meme dieu sans qualification particulière.
Paus. III, 12, 5.
Paus. VIII, 30, 2-3 : sur l'agora.
Paus. VIII, 36, 6. Pour le récit de cette victoire, cf. VIII, 27, 14.
Paus. II, 29, 1.
Paus. VII, 23, 7.
Paus. VIII, 32, 4.
Paus. I, 37, 2.
Paus. II, 2, 4.
Paus. III, 13, 7.
Paus. VII, 21, 6.
Paus. X, 8, 7.
Paus. II, 18, 1. - Dans le réck des aventures d'Euthymos de Locres à Témessa, Pausanias rapporte un oracle de la Pythie qui ordonna aux gens du lieu de se rendre le daimôn Hérô favorable en lui « découpant » un temenos et en y construisant un temple (VI, 6, 8).
Paus. 1, 2, 5.
Paus. 11, 8, 2 :
A Thèbes, la maison de Kadmos et de ses descendants serait devenue le hieron de Déméter Thesmophoros (IX, 16, 5).
Paus. II, 23, 7.
Paus. VI, 25, 1.
Sur ces deux statues, voir V. Pirenne-Delforge, « Des épithètes exclusives dans la Grèce polythéiste ? L'exemple d'Ourania », in : N. Belayche - P. Brulé - G. Freyburger - Y. Leh- mann - L. Pernot - F. Prost (éds.), Nommer les dieux. Théonymes, épithètes, épiclèses dans l'Antiquité (2005) 271-290, spéc. 283-286.
emplois s'inscrivent dans une description et concernent 31 endroits différents, 4 fois le mot est employé en dehors d'une description. Pour les descriptions, il faut préciser que près de la moitié des periboloi apparaissent au livre II (21 occurrences pour 14 lieux).
Paus. 1, 18, 6 et 7 : Zeus Olympien à Athènes; II, 2, 1: Poséidon sur l'Isthme; II, 27, 1 et 3 : l'alsos sacré d'Asclépios à Épidaure; II, 33, 3 : Poséidon à Kalaurie; V, 4, 8; 15, 2; 27, 11:
Zeus à Olympie; VIII, 31, 1 et 4 et 5 et 7 : les Grandes deesses à Mégalopolis; VIII, 37, 1 et 3 :
Despoina à Lykosoura; X, 9, 1; 32, 1: Apollon a Delphes;X, 32, i2 :
Asclépios à Titho- réa; X, 32, 13 :
Isis à Tithoréa. - Pour désigner l'intérieur du sanctuaire de Déméter a Éleu- sis, Pausanias écrira (I, 38, 7).
Paus. 11, 15, 3 : dans le district de Némée, le tombeau d'Opheltès est une béance entourée d'un mur de pierres intégrant des autels; Paus. II, 36, 7 : aux environs de Lerne, un peri- bolos de pierres désigne le lieù oil Plouton a enlevé Korè IX, 8, 3 :
sur la route de Potniai à Thèbes. À ces diverses enceintes, on peut ajouter le peribolos du manteion de Trophonios a Lébadée : le manteion est ici le lieu même de la consultation, c'est-à-dire le artificiel par lequel descendent les consultants et autour duquel devait s'élever une bar- rière (IX, 39, 9)
peut-être même des periboloi où s'accomplissent de mystérieux rituels en l'honneur de Déméter à Hermione (II, 34, 10).
Soulignons enfin, pour clore cette énumération, quà Élis, Hadès a un hierosperibolos et un naos, affirmation que Pausanias répète afin d'en souligner le caractère exceptionnel (VI, 25, 2).
Paus. 1, 20, 3.
Paus. II, 10, 2 et 4.
Paus. II, 1, 6 et 8.
Paus. II, 27, 1 et 3.
Paus. X, 32, 12.
Paus. VIII, 30, 2.
Paus. VIII, 30, 8.
Paus. II.1o.1.
Sur 42 occurrences, 39 emplois s'inscrivent dans une description (7 occurrences apparais- sent au pluriel) et concernent 36 endroits différents, 3 fois le mot est employé en dehors d'une description.
Une telle dichotornie n'est évidemment pas le fait de Pausanias pour qui l'historicité d'Aga-memnon ou de Persée n'est pas douteuse.
Paus. I, 42, 7.
Paus. II, 28, 7.
Paus. VIII, 24, 7
Paus. I, 42, 7; I, 43, 1.
Paus. I, 44, 4.
Paus. II, 8, 1; II, 9, 4.
Paus. II, 28, 6-7.
Paus. IX, 23, 1. Il en va de même pour Pandion, dont Pausanias mentionne le hèrôon méga- rien, tout en soulignant qu'il est enterré ailleurs (I, 41, 6).
Paus. X, 4, 11.
Occurrences pour (dont 3 citations et une restitution), 163 pour 6 pour (dont 2 citations). L'utilisation respective de et de ne semble pas traduire une différence formelle (les équivalents français « tombeau » et « tombe » seraient pareillement interchangeables) car, à de nombreuses reprises, les deux termes interviennent dans la description d'un même monument et répondent done à des impératifs plus stylistiques que sémantiques (e.g. II, 11, 1; 22, 1; V, 6, 6; VI, 21, 3; VII, 17, 8; 25,1 3; VIII, 11, 8; 13, 5; 26,4; IX, 17, 6; 22, 6; X, 24, 6). S'il faut tout de même refléter dans la traduction la difference de terme, on peut traduire taphospar « tombe / tombeau » et mnèma par « monument funéraire ».
Cf. M. Jost, in: M. Casevitz - M. Jost, Pausanias. Description de la Gréce, tome VIII. Livre VIII: L'Arcadie (1998) XLII: tombe et monument.
E.g. Paus. I, 41, 9 (le tombeau de Térée à Megare);
II, 20, 3 (Phoroneus a Argos); IV, 32, 3 (Aristomène à Messène);
VII, 17, 8 (Sostratos peu avant Dymaion);
VII, 20,9 (Preugéne&grave's à Patras);
IX, 18, 3 (les enfants d'CEdipe sur la route de Thèbes à Chalcis).
E. g. Paus. I, 43, 8 (le tombeau de Koroibos sur l'agora de Mégare);
I, 44, 6 (Kar sur la route de Mégare à Corinthe);
II, 2, 4 (Laïs dans le Kraneion aux abords de Corinthe);
II, 15, 3 (Opheltès dans le bieron de Zeus à Némée);
II, 29, 9 (Phokos à Égine); VIII, 16, 5 (une Hélène indigène de Jérusalem).
Paus. III, 13, 1
Paus. I, 43, 4 Comme la formulation est différente dans le cas du Bouleutèrion de Mégare, qui est venu surplomber des tombeaux héroïques, on peut supposer que e'est la structure bâtie du hèrôon qui accueillait les archives (I, 43, 3). Sur les formes diverses des hèroa, voir Hellmann, L'architecture grecque, op. cit. (note 58) 281-287.
occurrences pour 8 lieux differents. - "Aparov n'apparaît que trois fois et une seule occurrence concerne un sanctuaire: Pausanias l'utilise pour qualifier le thalamos de Sémélè à Thèbes (IX, 12, 3). Cf. M. B. Hollinshead, « , , and the Inner Room of the Greek Temple », Hesperia 68 (1999) 189-218.
Paus. II, 2, 1
Paus. IV, 16, 7 IX, 39, 13
Paus. VII, 27, 2
Paus. X, 32, 18
Paus. X, 32, 13
Paus. X, 24, 7
Paus. X, 24, 5.
Cf. G. Daux, Delphes, son oracle et ses dieux (1976) 105-110.
Paus. X, 33, 11
occurrences (dont une citation) pour 9 lieux différents, dont 4 sont indépendants d'une description directe.
À propos de Clazomènes, Pausanias évoque l'existence d'un antre « de la mère de Pyrrhos » et une histoire locale sur le berger Pyrrhos (VII, 5, 11).
Paus. V, 19, 6.
Paus. III, 24, 4.
Paus. VIII, 42, 6.
Paus. VIII, 42, 1.
Paus. IX, 3, 9.
Paus. IX, 39, 2.
Paus. X, 32, 3-4.
E. g. Paus. II, 23, 1
III, 24, 2.
V, 5, 11.
VIII, 36, 3.
occurrences, dont 2 citations des Ehoai et une restitution. 7 occurrences relèvent d'une description pour 6 endroits différents.
P. Chantraine, Dictiotmaire eacute;tymologique de la langue grecque (1968) 674.
Paus. IX, 36, 7; 40, 6.
Paus. I, 39, 5
Paus. I, 40, 6.
Paus. III, 25, 9
Paus. VIII, 6, 5
Paus. IV, 31, 9
Paus. VIII, 37, 8
cf. aussi VIII, 37, 10). - Par analogie avec ce passage, on a restitué un megaron pour l'initiation dans la description du sanctuaire des Grandes déesses à Mégalopolis (VIII, 31, 7).
Cf. Jost, Sanctuaires, op. cit. (note 2) 177, qui argumente en faveur d'une telle identification.
A. Tresp, Die Fragmente dergriechischen Kidtscbrifisteller (1914) 90-96
fr. I. Cf. L. Robert,« Sur deux inscriptions grecques », in: Mélanges Bidez (Annuaire de l'Institut de Philologie et d'Histoire orientates) 2 (1934) 793-812
(= Opera Minora Selecta II [1969] 988-1007), spéc. 810-812.
Paus. IX, 8, 1
W. Burkert, Greek Religion (1985) 242-243.
Le mot bothros peut être qualifié de « technique » et désigne un trou, une fosse qui accueille un rituel particulier. Les bômoi portent en hauteur les parts sacrificielles. Le mouvement du bothros est inverse, s'enfonçant dans les profondeurs du sol pour en atteindre les puissances spécifiques. Les bômoi sont recurrents dans les descriptions de Pausanias; les bothroi sont des curiosites rares. À Argos, c'est un certain Nikostratos qui a instauré le rituel du bothros et, à l'époque de Pausanias, les Argiens y jettent encore des torches enflammées en l'honneur de Korè (II, 22, 3).
À Olympie, dans le temenos de Pélops, le sacrifice d'un bélier noir a lieu au-dessus d'un bothros (V, 13,2).
À Lébadée, à l'endroit où Trophonios a été englouti, se trouve le bothros dit « d'Agamédès ». Ce détail ressort du récit des mésaventures du héros et de son frère Agamédè s (IX, 37, 7), et le bothros réapparait Iors de la description minutieuse des procedures de consultation (IX, 39, 6). ÀTitanè, un bômos des Vents accueille une nuit par an un sacrifice, tandis que quatre bothroi sont le lieu d'un rite secret pour se concilier ces dieux, accompagné de formules magiques « de Médée » (II, 12, 1).
Robert, « Sur deux inscriptions », loc. cit. (note 244) 810-812, evoque une construction cultuelle qui était, en tout ou en partie, une crypte.
A. Henrichs, « Mέλαpov im Orakel des Apollon Kareios », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik 4 (1969) 31-37, est plus circonspect.
Pour E. Volanaiki-Kontoleontos, qui analyse soigneusement la documentation archéologique et épigraphique sur le theme et fournit un status quaestionis auquel je renvoie, rien ne permet d'identifier le megaron avec une structure souterraine (I», Hows 10-12 [1992-98] 473-490).
Une telle adéquation se fonde sur une extension abusive de l'image des fosses que doivent être les megara thesmophoriaques.
occurrences pour 11 oracles différents.
occurrences (+ 1 citation) pour 7 oracles différents.
Une exception pour en X, 15, 3.
Respectivement 50, 24 et 57 emplois.
Manteion de Delphes: I, 2, 5; III, 1,6; 4, 6; 10, 4; VIII, 24, 8 ;X,5, 5-7 (5 occ.); 6, 6; 24, 4;
Voir aussi M. Moggi, « II lessico del paesaggio in Pausania », in: P. Radici Colaci (éd.), Attidel II seminario internazionale di Studi sui lessici tecnici greci e latini, Messina, 14-16 dic. 1995 (1997) 189-205, spéc. 204-205.