Abstract :
[fr] Les adénomes hypophysaires représentent une pathologie fréquente parmi les tumeurs cérébrales. Une étude liègoise récente a montré une prévalence des adénomes hypophysaires cliniquement actifs de 1:1064 habitants, nettement supérieure aux données antérieures. Tant dans les séries cliniques qu'autopsiques, les microadénomes à prolactine sont les adénomes prédominants. Les adénomes hypophysaires sont le plus souvent de présentation sporadique, mais des adénomes familiaux dans des formes isolées ou syndromiques sont également décrits. Les adénomes hypophysaires familiaux représentent 5 p.100 des adénomes hypophysaires et leur caractérisation clinique et génétique a été récemment enrichie par la description de la nouvelle entité FIPA (Familial Isolated Pituitary Adenomas) et des mutations du gène AIP (Aryl hydrocarbon receptor-Interactircg Protein). Bien que d'évolution habituellement bénigne, les adénomes hypophysaires sont caractérisés par une grande diversité clinique et génétique qui réclame des moyens diagnostiques et thérapeutiques spécifiques.
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