[fr] Les adénomes hypophysaires gonadotropes qui sont parmi les plus fréquents, ont été identifiés récemment; on estime aujourd'hui qu'environ 80 % des adénomes hypophysaires dits non-sécrétants sont en fait gonadotropes. Étant donné l'absente de symptomatologie spécifique, ils ne sont souvent reconnus que lorsqu'ils sont volumineux, ayant déjà entraîné un syndrome neurologique, une compression du chiasma optique. Dans la plupart des cas il est possible de les identifier grâce aux produits de sécrétion ou encore par méthodes d'immunohistochimie ou encore par la détection de l'ARN messager correspondant aux sous-unités hormonales. Le traitement reste essentiellement neuro-chirurgical (chirurgie trans-sphénoidale) car, dans la plupart des cas, les agonistes dopaminergiques et les analogues agonistes ou antagonistes de GnRH sont inefficaces.
Disciplines :
Endocrinology, metabolism & nutrition
Author, co-author :
Beckers, Albert ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences cliniques > Endocrinologie