Paru dans KNECHT P. et MARZYS Z., éd. Écriture, langues communes et normes (Neuchâtel-Genève : Faculté des Lettres de l'Université - Droz, 1992), pp. 133-160.
« Glanures linguistiques dans les textes littéraires en wallon de Liège et de Verviers », Les dialectes belgo-romans, 16 (1959), pp. 5-43 et 97-126.
Atlas linguistique de la Wallonie, I, Introduction géné rale. Aspects phonétiques, II, Aspects morphologiques par Louis REMACLE (Liège : Vaillant-Carmanne, 1953 et 1969) (désormais ALW).
SIMON (J.), « Les limites du picard et du wallon en Belgique et la question des dialectes », Mélanges wallons (Liège: 1892), pp. 99-110;
MARÉCHAL (A.), «Carte dialectale de l'arrondissement de Namur indiquant les limites des principales variations flexionnelles des patois locaux », Bulletin de la Société de Littérature wallonne, 40 (1900), pp. 65-94 ;
MARÉCHAL (A.), « La Wallonie et ses divisions linguistiques », Enquêtes du Musée de la Vie Wallonne, 9-10 (1926), pp. 273-283 ;
NIEDERLÄNDER (J.), « Die Mundart von Namur », Zeitschrift für romanische Philologie, 24 (1900), pp. 1-32 et 251-309
et GRIGNARD (A.), Phonétique et morphologie de l'ouest-wallon, tirage séparé (Liège : Vaillant-Carmanne, 1908).
Grignard, pp. 27 (401), 41 (415), 105 (479).
Cf. É[mile] L[empereur], « A. Grignard », El bourdon d'Châlerwè ( 36e année, no 374), 1985, 2, pp. 54-55 (avec le jugement plutôt positif d'Él. Legros sur « un ensemble digne de respect », qui « a rendu et rendra encore des services malgré des erreurs et des lacunes »).
L'enquête avait été entreprise en 1936 par Jules Guyaux et vérifiée par J. Haust, les témoins étant Camille Somville et Sébastienne S.-Charlier, originaire de Pont-de-Loup (Ch 53).
Cf. VANDEREUSE (J.), Le théâtre wallon du Hainaut (Charleroi : Imprimeur Éditeur François, 1913) [extrait de l'Annuaire de l'Association littéraire wallonne de Charleroi, 3 (1912)]. - 2 e éd. revue et mise à jour (La Louvière : Labor, s.d.).
Journal de Charleroi, 14 juillet 1947.
Capable des monologues les moins délicats (In cas d' rupture !, Occupel), Malbumy touche davantage, même si l'art reste court, dans un poème comme Douce erlique, où il évoque la vieille « bwèsse à ch'nouf » (boîte de tabac) de son « parain Nèsse » et, à travers elle, les veillées bercées par la lecture de Barbe-bleue et du Petit Poucet (voir la Nouvelle gazette du 10 juin 1986).
Grignard, p. 36 (410). On ne retient ici que les termes qui nous concernent.
Bien que se manifeste à Ch 61 Châtelet la tendance nam. à substituer par analogie le part. passé à l'inf. dans le cas de VOULOIR : voulu - tendance qui affecte également « sur des aires très variables » les v. en -ere comme POUVOIR, VALOIR, FALLOIR, DEVOIR, SAVOIR, AVOIR (ALW 2, 224, a).
Et aussi : o boërai, boèrons, bwérons « (je) boirai, (nous) boirons » (MAn 4, 9, 12, ] 18bis, 23, 25, MAp 10, MOm 24).
Maréchal : 1900, p. 81 ;
Grignard, p. 56 (430).
La distinction -èz ∼ -oz - sépare aussi Fleur, et Chât. dans un contexte différent sur la carte 97 LEVEZ de l'ALW 2.
Maréchal: 1900, p.75.
Maréchal: 1900, pp. 85-86. On sait que pour L. Remacle, le système wallon du futur, procédant par extension analogique de la flexion de la 1re pers. aux deux autres, se différenciait dès la fin du XIIIe siècle par rapport aux systèmes picard et gaumais.
Publié sous la direction de W. Bal (Charleroi : Éd. de l'Association royale littéraire wallonne de Charleroi, 1985 sv.).
Rien à tirer, par contre, de la forme oplandjère « sieste après le repas de midi, méridienne » (MAq 6 ; < prandiaria ), citée par Grignard, p. 25 (399).
ZINK (G.), Phonétique historique du français (Paris: PUF, 1986), pp. 50-55.
Cette diphtongue produite lors d'une première phase de différenciation, comme celle affectant à la même époque le e lat. ̀t; íȩ, se réduit en wallon par résorption du second élément dans le premier, constitué de la voy. vélaire ou palatale la plus fermée (Remacle). Si la chronologie wallonne des changements peut se référer à celle du français, cette réduction aurait dû avoir lieu avant la seconde phase de différenciation, qui intervient en français aux XIe-XIIe s. et qui remédie au rapprochement de úo ̀t; úo (v. VII e s. ?) par palatalisation de u ̀t; ü et labialisation de o ̀t; œ d'où le français cüœer « cœur » (Zink, p. 55).
De là l'attestation, en 1179, de la monophtongaison wallonne, peut-être nettement plus ancienne. Grignard mentionne pour le domaine nam. quelques formes n'obéissant pas à l'évolution en ou, oû : mort < môrit, fors < fǒris, sieur / cheur < sǒror, keûr < côrem, neuf < nǒvem, certaines de ces formes s'expliquant par l'influence du français ; Niederländer exceptait aussi reûwe < rǒta (cf. ALW I, carte 85 ROUE).
ALW 2, p.267.
Grignard, p. 97 (471).
Cette situation « primitive » se conserverait dans la région de Jallet, ou Na '103 Perwez (point régulier proche : Na 101 Ohey), au s.-e. d'Andenne.
Maréchal: 1900, p. 79.
Remacle, commentaire de PASSAIT confirmant Maréchal, p. 77, n. 2.