Danse en temps de polycrise : quand le mouvement libère le psychisme

Nous vivons une époque dans laquelle les crises s'enchainent et se succèdent. Face à la polycrise, plusieurs pistes d'action sont envisageables telle que la robustesse (Hamant, 2024), la diminution d'une logique d'efficience (Lecocq, 2025) ou la gestion holistique des crises (Lawrence et al., 2024). Dans ce contexte et face au sentiment d'impuissance qui peut émerger, l'art peut être un outil d'agentivité, de reprise de pouvoir (Provencher, 2002), de soutien mental (OMS, Fancourt & Finn, 2019) et de cohésion du collectif (Hölscher, 2020). Parmi les différentes formes d'art, la danse est le moyen d'expression qui demande le moins de ressources matérielles. C'est un outil qui soutient le lien entre le corps et l'esprit (Levine & Land, 2016), un sentiment plus grand de qualité de vie (Adam et al., 2016 ; Hutson & Hutson, 2025) et a un impact positif sur les performances sociales et relationnelles (Kouadio, 2025 ; Lelièvre et al., 2015).