Chronic kidney disease; Gliflozin; Heart failure; SGLT2 inhibitor; Type 2 diabetes; Sodium-Glucose Transporter 2 Inhibitors; Humans; Primary Health Care; Sodium-Glucose Transporter 2 Inhibitors/therapeutic use; Nephrology; Diabetes Mellitus, Type 2/drug therapy; Cardiology; Heart Failure/drug therapy; Renal Insufficiency, Chronic/drug therapy; Diabetes Mellitus, Type 2; Renal Insufficiency, Chronic; Medicine (all)
Abstract :
[en] Sodium-glucose cotransporter type 2 inhibitors (SGLT2is or gliflozins) are now considered as a therapeutic breakthrough in clinical practice, not only for the management of type 2 diabetes (T2D), but also for the treatment of heart failure and chronic renal disease. Patients with T2D are exposed to a higher risk of atheromatic lesions, heart failure and renal insufficiency, all complications that can be reduced by a gliflozin as shown in several placebo- controlled randomised trials in at high risk patients. Unexpectedly, such cardio-renal protection has also been observed among non-diabetic patients with heart failure (both with reduced and preserved ejection fraction) or with chronic kidney disease (especially with albuminuria). Because of these properties, SGLT2is now occupy a privileged place in diabetology, cardiology and nephrology. However, they are still slow to settle in primary care practice, even in high risk patients who should benefit, an underuse possibly due at least partially to quite complex reimbursement criteria in Belgium. [fr] Les inhibiteurs des sodium-glucose cotransporteurs type 2 (iSGLT2 ou gliflozines) ont réalisé une percée remarquable dans la pratique clinique, non seulement pour le traitement du diabète de type 2 (DT2), mais aussi pour celui de l’insuffisance cardiaque et de la maladie rénale chronique. Le patient avec DT2 est exposé à des lésions athéromateuses, une insuffisance cardiaque et une insuffisance rénale, toutes complications freinées par la prise d’une gliflozine comme démontré dans plusieurs essais cliniques contrôlés versus placebo chez des patients à haut risque. De façon a priori inattendue, cette protection cardio-rénale a également été prouvée chez des patients non diabétiques présentant une insuffisance cardiaque (avec fraction d’éjection réduite ou préservée) ou une maladie rénale chronique (notamment avec albuminurie). Au vu de ces propriétés, les iSGLT2 occupent maintenant une place privilégiée en diabétologie, en cardiologie et en néphrologie. Cependant, ils tardent encore à s’implanter en médecine de première ligne, y compris chez des patients à haut risque qui devraient pourtant en bénéficier et ce, probablement en partie à cause de critères de remboursement relativement complexes en Belgique.