Abstract :
[fr] Le 11 mars 2020, l'OMS a déclaré la <jats:styled-content>Covid</jats:styled-content>-19 comme une pandémie mondiale, impactant tous les secteurs de la société. La pandémie a entraîné des comportements sociaux négatifs et des relations tendues, incluant stigmatisation et discrimination. La couverture médiatique politisée a polarisé les opinions publiques, entraînant une division de la population. En Europe, des discours antigouvernementaux ont été alimentés par des mouvements extrémistes. En Belgique, la crise a exacerbé la polarisation et la diffusion de théories du complot, augmentant le risque de radicalisation. Cette étude vise à identifier les profils de leaders et membres actifs contestant les mesures <jats:styled-content>Covid</jats:styled-content>-19, examiner leur discours idéologique, et comprendre les dynamiques de polarisation et radicalisation. Les résultats montrent une méfiance généralisée envers les institutions, une adhésion aux théories du complot, et un positionnement anti-establishment. Bien que ces groupes ne soient pas intrinsèquement radicaux ou extrémistes, le sentiment d'injustice ressenti par les membres nécessite une attention particulière pour prévenir une possible évolution vers la violence. Les implications pratiques suggèrent l'élaboration d'outils pour réduire le risque de radicalisation et suivre l'évolution de ces regroupements.
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