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Abstract :
[en] T his 14th edition of the European
Audiovisual Observatory Yearbook follows the principles of the
previous editions: the Yearbook comes
in three volumes: the first describes the
television landscape in the Observatory’s
36 member states on a country by country
basis, the second summarises the European
television landscape and the third focuses
on cinema and video.
A new feature of this edition is that it is
the first to benefit from the existence of
the MAVISE database (http://mavise.coe.
int), which was set up by the Observatory
in 2007 on behalf of the European Commission’s DG Communication. The aim
of this database is to provide a complete
listing of the television channels and companies in the 27 European Union member states and the two candidate countries, Croatia and Turkey. The launch of
MAVISE, which has been accessible to
the public since April 2008, has enabled
the Observatory to increase its capacity
to collect and verify data on European
television. Not only have two specialised
analysts joined the Observatory to develop
the database but the latter has also made
it possible to strengthen the co-operative
relationship with the television companies and the regulatory bodies, as well as
with the classical data providers, such as
Médiamétrie/Eurodata-TV, Bureau van
Dijk Electronic Publishing and Lyngsat.
This has led to improvements in the statistical collection of channel data and in
the analysis of the financial situation of
the broadcasting companies, and these
improvements can be seen in the first
volume and will be even more noticeable
in the second.
The EBU also remains a valuable supplier
of information to public service bodies
and Screen Digest with regard to data
on the development of cable TV, IPTV
and mobile TV transmission. Use has
also been made of the resources of the
MERLIN legal information database
(http://merlin.obs.coe.int) to supplement
the comments on the national situations.
In volumes 2 and 3, readers will also be
able to see the progress we have been able
to make in other areas. For example, cooperation with the Direction du développement des médias (Media Development Directorate, France) has enabled
us to fund a second study on the development of the video-on demand-market
in Europe. Like last year, this was carried
out by the media research company NPA
Conseil. In addition, co-operation with
the European Film Agencies Research
Network (EFARN) has made our gathering of statistics on the cinema more robust,
while the improvements in our LUMIERE
database on admissions to films distributed in Europe (http://lumiere.obs.coe.
int) enables us to carry out more and more detailed studies on the European film
market. The KORDA database (http://
korda.obs.coe.int) on public funding
for films and audiovisual works, which
has been dormant for two years, is being
relaunched and the first statistical results
provided by it will be found in the next
edition of the Yearbook.
The publication of reliable data on the
European audiovisual sector remains an
ongoing challenge and our work would
not be possible without the many suppliers of information and the correspondents
who help us every day and to whom we are
most grateful.
That said, the unresolved problems as far
as transparency is concerned still seem
more serious for the experts. Professional
players, anxious that their competitors
might provide less information, are tending to acknowledge more and more that
only regulations that guarantee the equal
treatment of the various protagonists
might significantly improve the situation
– but then that is another story…
[fr] Cette 14ème édition de l’Annuaire
de l’Observatoire européen de
l’audiovisuel suit les mêmes
principes que les deux éditions précédentes : l’annuaire se répartit en trois volumes,
dont le premier présente les paysages télévisuels nationaux dans les 36 Etats membres de notre organisme ; le deuxième présente une synthèse du paysage audiovisuel
télévisuel européen, tandis que le troisième
est consacré au cinéma et à la vidéo.
La nouveauté de cette édition est qu’elle
est la première à bénéficier de l’existence de la base de données MAVISE
(http://mavise.coe.int) qui a été mise en
place en 2007 par l’Observatoire pour le
compte de la DG Communication de la
Commission européenne. Cette base de
données vise à recenser, de manière exhaustive, les chaînes et entreprises de télévision
dans les 27 Etats de l’Union européenne
ainsi que dans les deux pays candidats,
Croatie et Turquie. Le lancement de cette
base, partiellement publique depuis avril
2008, a permis à l’Observatoire d’accroître ses capacités de collecte et de vérification des données sur l’univers télévisuel
européen. Non seulement deux analystes
spécialisées ont rejoint l’Observatoire
pour développer la base, mais celle-ci a
également permis de renforcer les relations
de coopération avec les entreprises de télévision et les instances de régulation, ainsi
qu’avec des fournisseurs classiques tels que
Médiamétrie/Eurodata-TV, le Bureau van
Dijk Electronic Publishing et Lyngsat. Le
recensement statistique des chaînes et
l’analyse financière de la situation financière des entreprises éditrices s’en trouvent
renforcés. Ces améliorations sont perceptibles dans ce premier volume et le seront
encore plus dans le second.
L’UER reste également un fournisseur
précieux en ce qui concerne les informations relatives aux organismes de service
public et Screen Digest pour les données
relatives aux développement de la diffusion
par câble, en mode IPTV et vers les mobiles. Les ressources de la base d’information
juridique MERLIN (http://merlin.obs.
coe.int) ont également été exploitées pour
nourrir les commentaires sur les paysages
nationaux.
Dans les volumes 2 et 3, les lecteurs pourront également percevoir les progrès
que nous avons pu réaliser dans d’autres
domaines : ainsi, la collaboration avec la
Direction du développement des médias
(France) nous a permis de financer une
seconde étude sur le développement
du marché de la vidéo à la demande en
Europe, réalisée, comme l’an dernier, par
la société NPA Conseil. Par ailleurs, la collaboration avec le réseau EFARN (European Film Agencies Research Network) a
renforcé la solidité de notre collecte statistique en matière de données sur le cinéma,
tandis que les perfectionnements de notre base de données LUMIERE sur les entrées
en salles des films distribués en Europe
(http://lumiere.obs.coe.int) nous permettent de réaliser des études toujours plus
fines sur le marché cinématographique
européen. La base de données KORDA
(http://korda.obs.coe.int) sur les aides
publiques aux œuvres cinématographiques
et audiovisuelles, en sommeil depuis deux
ans, est en cours de relance et l’on en trouvera les premiers résultats statistiques dans
la prochaine édition de l’Annuaire.
La publication de données fiables sur le
secteur audiovisuel européen reste un défi
permanent et notre travail ne serait pas
possible sans les nombreux fournisseurs
et correspondants qui nous aident quotidennement et que nous tenons à remercier
chaleureusement.
Ceci dit, les problèmes non résolus en
matière de transparence paraissent toujours plus criants pour les experts. Les
acteurs professionnels, soucieux de ce
que leurs concurrents pourraient se montrer moins prolixes, ont de plus en plus
tendance à reconnaître que seules des
réglementations garantissant une égalité
de traitement entre les différents protagonistes seraient susceptibles d’améliorer
sensiblement la situation. Mais ceci est une
autre histoire…
[de] Diese 14. Ausgabe des Jahrbuchs
der Europäischen Audiovisuellen
Informationsstelle ist wie in den
beiden Vorjahren in drei Bände unterteilt: Der erste Band beschreibt die Fernsehlandschaft in jedem einzelnen der
36 Mitgliedstaaten der Informationsstelle, der zweite fasst die Entwicklung des
Fernsehens in Europa zusammen und der
dritte beschäftigt sich mit der Film- und
Videoindustrie.
Neu an dieser Ausgabe ist, dass zum
ersten Mal auf die Datenbank MAVISE
(http://mavise.coe.int) zurückgegriffen
werden konnte, die 2007 von der Informationsstelle im Auftrag der GD Kommunikation der Europäischen Kommission
eingerichtet wurde. Diese Datenbank
dient der Erfassung sämtlicher Fernsehdienste und -unternehmen in den 27 Mitgliedstaaten der Europäischen Union
sowie in den beiden Kandidatenländern
Kroatien und Türkei. Dank dieser seit
April 2008 teilweise öffentlich zugänglichen Datenbank verfügt die Informationsstelle nun über größere Kapazitäten
für die Erfassung und Überprüfung der
Daten über die europäische Fernsehlandschaft. Für den Aufbau der Datenbank
bekam die Informationsstelle nicht nur
Verstärkung durch zwei spezialisierte
Analysten, sondern auch die Zusammenarbeit mit den Fernsehunternehmen und
den Regulierungseinrichtungen sowie mit
klassischen Zulieferern wie Médiamétrie/
Eurodata-TV, dem Bureau van Dijk Electronic Publishing und Lyngsat konnte ausgebaut werden. Die statistische Erfassung
der Fernsehdienste und die Analyse der
Finanzlage der Rundfunkveranstalter werden dadurch verbessert. Diese Neuerungen
schlagen sich bereits in diesem ersten Band
nieder und werden im zweiten Band noch
stärker spürbar sein.
Auch die EBU bleibt ein wertvoller
Lieferant von Informationen über die
öffentlich-rechtlichen Rundunkanstalten
und Screen Digest stellt weiterhin umfangreiches Datenmaterial zur Entwicklung der
Verbreitung per Kabel und IPTV sowie zu
mobilen Empfängern bereit. Die Ressourcen der juristischen Datenbank MERLIN
(http://merlin.obs.coe.int) wurden für
die Kommentare in den Länderberichten
ebenfalls genutzt.
In den Bänden 2 und 3 sind Verbesserungen auch in anderen Bereichen
erkennbar: Die Zusammenarbeit mit der
Direction du développement des médias
(Frankreich) ermöglichte uns beispielsweise die Finanzierung einer zweiten
Studie über die Entwicklung des Videoon-Demand-Marktes in Europa, die wie
im vergangenen Jahr von NPA Conseil
durchgeführt wurde. Außerdem verfügen wir durch die Zusammenarbeit mit
dem Netzwerk EFARN (European Film
Agencies Research Network) über solidere Kinostatistiken, während wir nach derVer -
besserung unserer Datenbank LUMIERE
über die Zahl der in Europa verkauften
Kinokarten (http://lumiere.obs.coe.int)
immer stärker aufgeschlüsselte Studien
über den europäischen Kinomarkt anbieten können. Die Datenbank KORDA
(http://korda.obs.coe.int) über die öffentliche Film- und Fernsehförderung, die seit
zwei Jahren ruht, wird derzeit reaktiviert,
und die ersten statistischen Ergebnisse
werden in der nächsten Ausgabe des Jahrbuches erscheinen.
Die Veröffentlichung zuverlässiger Daten
über den audiovisuellen Bereich in Europa
bleibt eine ständige Herausforderung und
unsere Arbeit wäre nicht möglich ohne
die zahlreichen Informanten und Korrespondenten, die uns tagtäglich helfen und
denen unser herzlicher Dank gilt.
Allerdings treten die ungelösten Probleme
im Hinblick auf die Transparenz für die
Fachleute immer deutlicher zu Tage. Die
Akteure des Sektors, die besorgt sind,
dass ihre Mitbewerber weniger auskunftsfreudig als sie selbst sein könnten, erkennen immer eher an, dass einzig und allein
Regelungen, die die Gleichbehandlung
aller Beteiligten garantieren, die Situation
spürbar verbessern könnten. Aber das ist
ein anderes Thema…