[fr] Introduction Selon les services sanitaires, le paludisme constitue le premier
motif de consultation et d’hospitalisation. Il y a cependant contradiction de
ces données avec celles du service national de la statistique de routine, d’après
lesquelles l’incidence des quinze dernières années varie seulement de 4%à 15 %.
L’introduction récente des tests rapides de diagnostic ne fournit pas d’éclairage
suffisant au débat, car reposant sur la notion de portage d’antigènes dont la
prévalence est habituellement élevée dans la population. Notre objectif est de
proposer une méthode d’estimation des données, en attendant que soit porter
à grande échelle le diagnostic parasitologique qui fournirait des données plus
crédibles.
Méthodes Un panel d’experts constitué pour déterminer une méthode a procédé
par brainstorming couplé à une méta-analyse.
Résultats L’approche proposée consiste à sélectionner deux districts dans
chacun des faciès épidémiologiques connus du pays. Tous les cas suspects y
seront enregistrés et documentés par goutte épaisse et frottis sur douze mois pour
tenir compte de toutes les saisons. Dans ces districts, les données de la statistique
de routine seront produites concomitamment à celles basées sur l’examen
parasitologique. Ces dernières serviront d’« étalon-or » pour les comparaisons
intra-faciès et nationale. Les facteurs correcteurs intra-faciès et national seront
déterminés par comparaison et utilisés pour ajuster les données de routine pendant
une période de cinq ans avant de déterminer à nouveaux les facteurs
correcteurs. Discussion L’enjeu du paludisme pour le pays commande que les données
relatives à ce thème soient conformes à la réalité. La présente approche devrait
y contribuer
Disciplines :
Public health, health care sciences & services
Author, co-author :
Bassalia, D
Aka J
Porignon, Denis ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences de la santé publique > Santé publique : aspects spécifiques
Kouassi D
Sondag-Thull D
Dosso M
Language :
French
Title :
Contribution à la mise en place d’une meilleure méthode d’estimation des données sur le paludisme en Côte d’Ivoire